18 janv. 2010

Suka wapi? Insécurité à Kimbanseke : Les habitants de la rue Siamataba dans l’émoi

On ne cessera jamais de sitôt à parler de l’insécurité qui bat son plein dans la ville province de Kinshasa. Il y a lieu, cependant, de stigmatiser le fait que les autorités, à tous les niveaux, s’activent à utiliser les moyens conséquents afin d’endiguer ce mal.

Malheureusement, face aux nombreux actes de barbarie enregistrés çà et là à travers la ville, il est impérieux de ne plus se promener la nuit à Kinshasa. Si dans d’autres municipalités, les dispositions nécessaires sont mises en marche pour sécuriser la population, il n’en est pas le cas dans la commune de Kimbanseke. Dans cette juridiction, les nuits passent et se ressemblent. En effet, dans cette partie de la capitale congolaise, la population est habituée à passer ses nuits sous des crépitements nourris des fusils ; des coups tirés par des hommes en armes parfois portant des uniformes de l’armée. Jusque là, on n’est pas parvenu à mettre la main sur cette pègre qui continue à semer la désolation dans la population.

Dans ce contexte, dans la nuit du samedi 9 au dimanche 10 janvier 2010, une bande d’inciviques, bien armés, qui continuent encore à courir dans la nature, a créé la panique dans une parcelle située sur rue Siamataba dans la commune de Kimbanseke. Avec l’usage de leurs armes à feu, ces inciviques sont parvenus à entrer par effraction dans cette parcelle où habite la famille de Mme Tity Tshinguta, ancienne présidente de la Commission des femmes et des personnes vulnérables, portée disparue depuis 2004. En dehors d’autres dégâts importants enregistrés sur place, on a dénombré des blessés, dont un homme grièvement atteint qui a été conduit d’urgence dans un centre hospitalier.

Devant ce tableau désolant, la population, ne sachant plus à quel saint se vouer, ne demande plus que l’intervention du Gouverneur de la ville afin que Kimbanseke redevienne une oasis de paix, une commune où il fera beau vivre et ses habitants qui se sentent aujourd’hui « orphelins », puissent, un jour, commencer à dormir calmement sur leurs lauriers. Cette interpellation concerne aussi l’autorité municipale qui doit remettre de l’ordre dans sa juridiction.

Kingunza Kikim Afri

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