30 sept. 2009

Kinshasa : André Kimbuta propose 183 milliards de FC pour le budget 2010

Kinshasa emboîte enfin le pas aux autres provinces. Le gouverneur de la ville André Kimbuta a présenté ce projet de budget lundi devant les députés provinciaux. Il s’élève à plus de 183 milliards de FC, dégageant ainsi un accroissement de 30%. Par la même occasion, l’exécutif provincial a présenté l’édit portant sur le budget 2009 réaménagé. Il a aussi fait lecture de l’exécution des 8 premiers mois du budget en cours, rapporte radiookapi.net

Au cours des débats, les députés ont fait remarquer que lors de l'exécution du budget 2009, les dépenses ont été plus importantes et ont même dépassé les prévisions. Parmi les réalisations les plus visibles dans la capitale, il y a l’éclairage public. La deuxième phase de ces travaux a été lancée le 9 août de l’année dernière, il y a un peu plus d’un an. C’est encore le gouverneur Kimbuta qui en a donné le coup d’envoi. Ces travaux ont été exécutés le long des avenues Huileries et Kasa-Vubu. Selon le ministre provincial des transports, le rétablissement de l’éclairage public sur le tronçon Kasa-Vubu, a exécuté par l’entreprise Parisi Electro-Beton, avec le financement de la Banque mondiale.

Autre réalisation notable, c’est l’élargissement de la DGRK (La Direction générale des Recettes de Kinshasa (DGRK). Ce service fonctionnait jusque-là avec un personnel réduit. Il s’est voulu pourvoyeur des recettes de l'Hôtel de ville. A en croire son directeur général, Magloire Kabemba, la phase d’implantation sur le terrain avec le recrutement d'au moins 1000 unités, est en cours. Une façon pour l’Hôtel de ville de lutter contre le chômage et le spectre des détournements de fonds publics par des fonctionnaires, avec la complicité de certaines autorités politico-administratives. Mises à part ces quelques réalisations, l'Exécutif provincial n'a pas pu répondre aux attentes des Kinois, affirme un député.

Encore beaucoup d’embûches

Les réalisations de la capitale sont, à ne point en douter, en deçà des attentes et besoins des Kinois. De la salubrité à la réhabilitation des routes d’intérêt secondaire, en passant par l’insécurité, la tâche n’est pas facile. Il faudra que dans le cadre du budget 2010 en discussion, et aussi dans le budget réaménagé 2009, tenir compte de ces secteurs vitaux. Une autre embûche, c’est le manque d’un siège propre à l’organe délibérant de la capitale. Au départ, le gouvernement central avait proposé la salle Mongita, au croisement des avenues Kambare et Kasa Vubu, dans la commune de Kinshasa.
Cependant, cette salle de spectacle étant destinée à la culture et notamment à la production théâtrale et artistique, les artistes ont unanimement condamné son occupation et demandé aux autorités de revenir sur leur décision, en délocalisant l’assemblée provinciale. Actuellement, les députés provinciaux siègent provisoirement dans la salle Boboto, propriété privé du collège jésuite portant le même nom. Il faudra à la longue que l’organe délibérant de la capitale se dote de son propre bâtiment, de ses propres installations. Ce qui faciliterait la tenue de ses plénières.

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Tshikapa : un naufrage de plus sur la rivière Kasaï, 9 morts


Le bilan du naufrage d’une baleinière sur le Kasaï, près de la localité de Kavudi, vient de s’alourdir : de 6 à 9 corps repêchés et 40 rescapés. Bilan fourni par l’équipe mixte (Force navale, DGM et Service renseignement militaire) dépêchée à Kavudi qui s’est rendue sur place et qui est rentrée en début d’après-midi de ce mardi à Tshikapa. Selon cette équipe, la surchage et un vent violent seraient à l'origine du drame. Les recherches continuent car le nombre exact des passagers reste indéterminé, rapporte radiookapi.net

Les membres d’équipage n'ont pas été retrouvés sur place. Ils ont fui les représailles. Le rapport sommaire de cette équipe mixte confirme l’appartenance de la baleinière accidentée aux établissements Trans-Nyalongo. La baleinière se rendait de Mayimbi à Tshikapa. L’équipe s’est entretenue avec quelques rescapés. Ceux-ci ont précisé que l’embarcation transportait près d’une centaine de personnes en majorité des femmes et des élèves. Quant aux causes de l’accident, ces rescapés sont divisés. Certains parlent de la surcharge tandis que d’autres croient à la thèse du vent violent survenu au confluent avec la rivière Nsumbuji. Et sur place, la baleinière a coulé avec toute sa cargaison dont la grande partie était constituée des produits vivriers.

Plusieurs autres sources contactées à Tshikapa doutent de l’indemnisation des victimes de cet accident. Ces sources constatent avec regret que la plupart de baleinières qui mouillent les eaux du territoire de Tshikapa ne sont jamais assurées.
Ce drame survient deux jours après le naufrage des deux autres bateaux dans la province du Katanga sur le fleuve Congo et sur la rivière Luapula.
Il faut dire qu’au lendemain des accidents des bateaux survenus au Katanga, le ministre provincial des Transports a publié une série de mesures applicables dans le cadre du transport fluvial et lacustre. Le ministère exige, entre autres, la tenue à jour du manifeste par chaque équipage et son archivage par l’administration publique.
Quant au naufrage survenu au courant de la semaine dernière sur la rivière Luapula, les autorités locales ne sont toujours pas en mesure de dire combien de passagers étaient montés à bord. En rapport avec le bateau Kyabuntu qui a fait naufrage au Katanga, le manifeste détenu par le commissariat fluvial comportait 58 passagers, pourtant le nombre de morts repêchés et celui de rescapés se situait autour de 130 personnes. Selon les témoignages de rescapé, 190 passagers voyageaient au bord du Kyabuntu. Depuis sa cachette à une dizaine de kilomètres du lieu d’accident, le capitaine du bateau Valery Bukadibwepu a donné sa version des faits : «Les clients de Kyabuntu étaient au nombre de 97 personnes et puis 5 personnes ont été recommandées par le bureau du commissariat fluvial, 5 personnes de la force terrestre, 3 de la force navale. Voilà le nombre de passagers sans compter les enfants. Nous n’enregistrons pas les enfants parce qu’ils ne paient pas des tickets de voyage. »

Pour rappel, au courant de ce même mois de septembre, ce même bateau Kyabuntu a fait naufrage le 14 septembre dernier toujours sur le Lualaba [Ndlr : partie supérieure du fleuve Congo], à 7 kilomètres de la localité d’Ankoro. Les sources sur place ont indiqué que 190 passagers avaient voyagé à bord de cette embarcation.

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5 Chantiers : les ouvriers des ingénieurs chinois menacés à Kintambo.


Les ouvriers de l’entreprise chinoise CREEC7 commis à l’exécution des travaux de pose des caniveaux dans la commune de Kintambo ont été l’objet d’une menace d’un groupe de jeunes délinquants sur l’avenue Inongo, à quelques 5 avenues de la maison communale.

L’incident a eu lieu le lundi 28 septembre dernier dans la matinée, lorsque un gamin de 15 ans les a traité de sales esclaves des chinois. Il a donc fallu l’intervention de quelques agents de la police pour calmer les tensions et conscientiser les cantonniers à reprendre le travail. Malheureusement pour ces forces de l’ordre, l’instigateur avait disparu bien avant que l’attroupement ne commence.

Signalons que sur cette avenue existe un caniveau détérioré, sensé drainer les eaux de pluies de l’avenue Lukengo jusqu’à la rivière MAKELELE.

Abordés par "le sans pareil", les cantonniers ont fait savoir que le travail évolue bien, mais ils sont confrontés à un certain nombre de contraintes, notamment les eaux usées des toilettes que la population environnante laisse directement couler pendant que ces derniers sont au travail.

Ils déplorent également la présence de certains WC dont les matières fécales sont directement déversées dans le caniveau.
A en croire quelques riverains de cette avenue indignés de cette situation, il faudrait que l’autorité municipale intervienne en donnant l’injonction de boucher tous ces issus des eaux des toilettes afin d’épargner leurs frères congolais de diverses sortes de maladies.

Avec les pluies qui commencent déjà à se faire inviter, les ingénieurs chinois devront accélérer les travaux afin d’épargner le quartier des inondations.

26 sept. 2009

José Makila abandonné par son parti le MLC


José Makila Sumanda ne sera plus le Gouverneur de la province de l’Equateur ;

c’est la conclusion des instances judiciaires de la République qui étaient chargées d’instruire son dossier du soi-disant détournement de fonds destinés à la Province.

Ce samedi 26 septembre 2009 dans les avant-midi, le Gouverneur déchu a ténu un point de presse au complexe GB dans la commune de Kintambo, ou il a fustigé le comportement de son parti pendant les moments qu’il venait de traverser.

Selon José Makila, en dehors de Jean Pierre Bemba et de ses proches, le MLC n’a initié officiellement aucun acte de réconfort envers lui, ce qui laisse entendre que son parti soutenait son départ.

Face à la presse congolais, José Makila a fait savoir qu’il est disposé à soutenir le prochain candidat gouverneur du MLC, mais à une seule condition que son parti lui dise PARDON.

Le MLC de son côté n’a pas encore dit son mot.

Conflit de terre à l’Equateur : 4 morts et 26 blessés graves

4 morts et 26 blessés graves, c’est le bilan des violant accrochages qui ont mis aux prises le mardi 07 et le mercredi 08 avril 2009 les communautés Enyele et Monzaya dans le secteur de Dungu, territoire de Kungu dans la province de l’Equateur en RD Congo, information livrée par la Radio Okapi, captée à Kinshasa.

La bataille s’est déroulée à Boyele, une localité située à environ 200 km au sud-est de Gemena.

Joint au téléphone, Willy Sekusu, commissaire de district intérimaire du sud-Oubangui a indiqué qu’il s’agit de la résurgence d’un vieux conflit d’il y a près d’une soixantaine d’années (1946) être ces deux communautés qui se disputent les espaces de terre formant une forêt mitoyenne.

Selon le rapport de l’administrateur du territoire de Kungu, les Enyeles ont été les premiers à lancer l’offensive face aux Monzaya. Flèches empoisonnées, lances, armes à feu dont calibre 12 de fabrications locales, armes de guerre du type AKA 47, toutes ont été au rendez-vous.

Depuis le vendredi 10 avril dernier, les forces de la police sont déjà sur le terrain, et d’autres dispositions avaient été prises pour renforcer les troupes locales.