30 nov. 2009

Message de Manuel Aeschlimann,Avocat Français de Jean Pierre Bemba et Député sur Facebook

Je participais récemment à un débat télévisé sur Télé Sud dont je publierai prochainement des extraits.
Je suis stupéfait de voir que les adversaires de JP Bemba parlent au nom des droits de l'homme, mais qu'ils oublient que mon client est présumé innocent. Or la présomption d'innocence est justement un des droits de l'homme reconnu par l'ONU.

La présomption d'innocence, telle qu'entendue actuellement dans la plupart des pays d'Europe, se fonde sur l'article 11 de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 de l'ONU qui la formule de la façon suivante :

« Article 11. Toute personne accusée d'un acte délictueux est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées.
Nul ne sera condamné pour des actions ou omissions qui, au moment où elles ont été commises, ne constituaient pas un acte délictueux d'après le droit national ou international. De même, il ne sera infligé aucune peine plus forte que celle qui était applicable au moment où l'acte délictueux a été commis. »


Cordialement.
Manuel Aeschlimann
Avocat à la Cour
Député

18 nov. 2009

A cause de leur cupidité, le MLC perd les commandes de la Province de l'Equateur


La commission électorale indépendante(CEI) a rendu public le vendredi 13 novembre dernier, les résultats des élections du Gouverneur de la province de l'Équateur.

A l'issue de la course, Jean Claude Baende, candidat AMP est sorti vainqueur avec 67 voix, suivi de Jean lucien Bussa avec 28 voix et de Gabriel Bolenge avec 20 voix. Par contre, le candidat Michel Bongongo n’a obtenu aucune voix.

Ce qui parait louche dans cette course c'est que JL Bussa et G Bolenge sont tous du MLC, parti cher à JP Bemba.
Selon les cadres du MLC, G Bolenge n'a pas été retenu comme candidat du parti, et il a préfère se présenter aux élections en qualité de candidat indépendant au détriment de son camarade Bussa.

Dans les milieux politiques, plusieurs réflexions ont laissé place à l'idée que Bolenge serait soit assoiffé du pouvoir, soit corrompu par l'AMP qui ne pouvait pas avoir la main mise sur la gestion de la province.

Pendant que l'AMP se félicite d'avoir gagner les élections convenablement, l'opposition acquise la majorité d'avoir distribuer de l'argent, soit une somme de 20000( vingt milles) dollars américains à chaque député provincial équatorien afin de voter pour Baende.

Mais pour Koyagialo, le secrétaire général de l'AMP, JC Baende est la personne la mieux placée pour diriger la province de l'Équateur du fait qu'il doit avoir maîtriser l'ensemble des problèmes et des questions de la province depuis qu'il a assisté son prédécesseur José Makila Sumanda.

A ce stade, une question mérite d'être posée; Gabriel Bolenge serait-il utilisé par l'AMP pour partager les voix du MLC qui est majoritaire à cette Assemblée Provinciale?

Thoma Luaka voie dans cet échec un certain nombre de leçons à tirer par son parti le MLC, qui du reste n'a pu sauvegarder l'intérêt commun au profit des individualités.
Rappelons que dans son limogeage, José Makila, le gouverneur déchu avait fait savoir à la presse et au public que les cadres de son parti ne l'avaient pas soutenu dans toutes les épreuves qu'il était en train de parcourir durant l'instruction de son dossier à la justice.

De toutes les façons, d'aucun n'ignore que le MLC n'est plus dans ses états depuis l'arrestation de son chair-man à la CPI. Le reste des cadres semblent servir leurs propres intérêts, et la majorité d'entre eux est déjà penchée vers l'AMP ou ils voient les signes d'espoir et de vie.

16 nov. 2009

Message de Jean-Pierre Nkoyi au président Joseph Kabila

BIEN-AIMÉS,
je vous envoie ce message afin que vous puissiez le faire parvenir au président.
Ce que ce Belge a écrit n´est pas très honorable pour les Congolais, mais ne fait que traduire une certaine réalité et, doit nous déterminer à chercher à prendre le pouvoir, afin de relever ce défi de la bonne gouvernance et du développement du pays.


Les Congolais? Ce sont tous des fainéants, des incapables, des égoïstes, des vantards et des éternels mendiants. En Belgique et ailleurs en Europe Occidentale, ils sont toujours les premiers et les plus nombreux à s'inscrire aux services d'aide sociale ou au chômage. Certains y sont inscrits depuis leur arrivée: 5, 10 ou 15 ans.

Le régime politique a changé au Congo, mais ils sont encore là comme 'refugiés...politiqu es'. Pendant que les autres travaillent, les congolais à l'étranger font des discours, ils chantent, ils dansent, ils boivent, ils se livrent à la débauche et enfantent partout des bavards, ...Ils prient mais ne comprennent pas le sens profond des Ecritures. Ils se plaignent de l'exploitation étrangère mais ils sont les plus corrompus d'Afrique.

Ce sont eux-mêmes qui encouragent l'exploitation abusive de leur pays. Qui est à blâmer: l'exploitant étranger cherchant le profit ou le corrompu congolais ? Rien ne marche au Congo. Rien de nouveau n'a été créé ou transformé là-bas depuis 1960.

Tout ce qui fonctionne encore au Congo, c'est ce que les belges y avaient construit. Aujourd'hui, il n'y a plus de routes décentes, plus de ravitaillement régulier en eau potable et en électricité (même dans la capitale Kinshasa), le niveau des écoles et universités est parmi les plus bas en Afrique, les hôpitaux sont presque des cimetières, les villes sont sales, les avions sont vétustes et dangereux, les aéroports ne sont pas entretenus, les salaires et les pensions ne sont pas payés, les budgets des ministères et les fonds de l'aide étrangère sont systématiquement détournés, les lois sont bafouées par les autorités elles-mêmes, la criminalité augmente avec l'impunité; la misère est visible partout...Le pays n'est pas gouverné. C'est catastrophique !

L'indépendance en 1960 était une mauvaise opération pour les congolais. Ils n'étaient pas préparés pour cela. La nouvelle colonisation, si elle a lieu, devra encore durer 100 ans ou plus car tout est à refaire.

Il faudra commencer par changer les mentalités. Le système actuel fait que les dirigeants congolais sont tous comme des débiles mentaux car ils ne peuvent pas réfléchir par eux-mêmes et, pour tout, ils ne comptent que sur la charité internationale, y compris pour vivre et développer leur pays.

Raison pour laquelle ils sont prêts à se faire diriger par des étrangers (belges, américains, grecs ou autres). Ils doivent être dirigés par des étrangers car ils sont en effet incapables de se prendre en charge.

La colonisation les avait infantilisé à l'extrême. Ils sont restés à ce stade de sous-développement psychologique avec les conséquences économiques, politiques et sociales que vous connaissez. L'ONU et l'Union Européenne doivent rester au Congo pour encore 20 au 30 ans pour bien faire les choses.

Pour être né au Congo et y avoir vécu pendant plus de deux décennies, je crois avoir le droit de dire tout haut ce que je pense sur ce pays et ses habitants. Mes parents y ont passé toute leur vie adulte. Ils ont contribué au progrès qu'a connu le Congo-Zaïre durant la belle époque. C'est aussi mon pays et ca fait mal de le voir se désintégrer ainsi.

A.V.B.

Election gouverneur Equateur : Jean Claude Baende arrive en tête


La Commission électorale indépendante, CEI, vient de publier les résultats provisoires de l’élection, ce vendredi 13 novembre, du gouverneur de l’Equateur. Selon le procès-verbal lu par le coordonnateur de la CEI/Equateur, le candidat Jean-Claude Baende vient de l’emporter avec 60 voix, sur 108 votants, rapporte radiookapi.net

Jean Claude Baende

Le candidat Baende est suivi de Jean-Lucien Busa qui obtient 28 voix et de Gabriel Bolenge, 3e avec 20 voix. Par contre, le candidat Michel Bongongo n’a obtenu aucune voix. Par ailleurs, François Mokako, colistier de Jean-Claude Baende, est au poste de vice-gouverneur. Les candidats ont trois jours pour introduire leurs recours en contestation des résultats. Mais les résultats définitifs ne seront connus que le 24 novembre prochain. Après son élection, Jean Claude Baende a adressé le message suivant : «Nous sollicitons sincèrement le pardon des filles et fils de l’Equateur, qui se sont sentis blessés par nos pensées, actes et paroles. Nous saisissons cette même occasion, pour pardonner solennellement tous ceux qui, inconsciemment, ont manifesté d’une manière ou d’une autre de l’aversion à notre égard. Nous promettons de respecter les droits des uns et des autres, d’assurer la représentation équilibrée des districts, de différentes tendances politiques et du Genre lors de la formation de notre gouvernement provincial. Unissons-nous la main dans la main dans la réconciliation et la paix afin de faire de notre chère province un délice où il fait beau vivre.» Pour rappel, l'élection d'un nouveau gouverneur de la province de l'Equateur fait suite au vide laissé par l'ancien gouverneur José Makila, déchu par l'arrêt de la Cour suprême de justice en septembre dernier. Mais auparavant , l'assemblée provinciale de l'Equateur avait désavoué, dans sa majorité, M. Makila en janvier, à la suite d'une motion de défiance. Pendant les 9 mois, Jean Claude Baende, alors vice-gouverneur, a assumé l'intérim du gouverneur de province.

Sous pression, l'ONU réfléchit à un retrait progressif de la Monuc de RDC



La Mission d'observation des Nations unies au Congo (Monuc), qui compte près de 20.000 hommes, militaires et policiers, est actuellement la plus importante opération de maintien de la paix menée par les Nations unies dans le monde.

Les casques bleus sont présents en RDC depuis 1999, à la suite d'une guerre civile qui a fait environ 5,4 millions de morts en cinq ans dans l'ancienne colonie belge.

Le président Kabila souhaiterait qu'à l'occasion du cinquantième anniversaire de l'indépendance de son pays, l'an prochain, l'Onu lui présente un plan de retrait de la Monuc. "C'est en partie une question de dignité", dit un diplomate occidental à l'agence de presse Reuters.

"Kabila veut montrer que son gouvernement a de moins en moins confiance en la Monuc. C'est compréhensible, aucun dirigeant ne voudrait donner l'impression qu'il a besoin des casques bleus pour rester au pouvoir", ajoute ce diplomate.

Joseph Kabila, qui a remporté en 2006 les premières élections démocratiques organisées en quarante ans dans le pays, devrait briguer sa succession à la tête de la RDC en 2011.

En réponse aux pressions de Kinshasa, le prochain rapport du secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, devrait recommander la reconduction du mandat de la Monuc pour six mois et non plus pour un an, dit-on de source diplomatique.

PAS DE RETRAIT PRÉCIPITÉ

Cela donnerait assez de temps à la Monuc pour "prendre en considération les propositions du gouvernement de la RDC (...), notamment sur une stratégie de sortie avec des repères détaillant les tâches essentielles qui devront être accomplies avant que la mission ne se retire", a-t-on ajouté.

L'ambassadeur de RDC aux Nations unies, Atoki Ileka, a en effet déclaré à Reuters que son gouvernement aimerait discuter avec l'Onu d'une stratégie de retrait progressif de la Monuc, avec des étapes clairement définies à l'avance.

"Je serais très étonné si ce retrait prenait moins de deux ans", a déclaré un haut responsable des Nations unies.

Un autre fonctionnaire international a rappelé que les 3.000 hommes que le Conseil de sécurité avait décidé d'envoyer en renfort en RDC n'étaient pas tous arrivés sur place.

"Avant de commencer à rappeler nos soldats de RDC, il faudrait que tous ceux que nous avons décidé d'y envoyer y soient arrivés", a-t-il fait remarquer.

Le mandat de la Monuc doit être renouvelé le mois prochain et le niveau actuel des effectifs ne sera pas modifié, dit-on de source diplomatique, "car la situation reste fragile et le processus de paix dans l'Est est menacé".

"Un désengagement précipité pourrait réduire à néant dix années d'efforts de la communauté internationale en RDC", ajoute-t-on.

Mais certains changements sont envisagés, comme le transfert du QG de la Monuc de Kinshasa, la capitale, vers une ville de l'est du pays, où la situation est plus tendue. A long terme, une fois la paix assurée, il s'agirait d'envoyer en RDC des experts chargés de la reconstruction.

Kinshasa, 16/11/2009 (Reuters)

11 nov. 2009

OPPOSITION CONGOLAISE : Qui cache quoi ?

Qui niche derrière François Mwamba? Derrière Lumbala? Derrière Kanku? Derrière Baende? Derrière Dongo? Derrière les nouvelles guerres des Kivus?

À un mois de la dernière année d’avant l’année électorale, ça tire dans tous les sens et cela alors que le sort du plus célèbre détenu de R-dC, à savoir Jean-Pierre Bemba Gombo, à La Haye, Pays-Bas, se complique. Il n’a pas versé un euro d’honoraires à son armée d’avocats et n’a pas un sou disponible pour maintenir à son service cette armée de juristes.

C’est paradoxalement à la CPI de voler au secours du Chairman à condition que ses avoirs déjà scellés par la justice internationale soient désormais sous la seule garde de celle-ci qui le détient sous bonne garde armée dans ses geôles.

Et, comme si cela ne suffisait pas, c’est quand la CPI annonce pour le 27 avril 2010 le début du procès et qu’en Républicaine Centrafricaine, on mobilise les troupes contre les atrocités commises par les troupes du MLC lors de leur campagne centrafricaine, qu’au MLC c’est déjà du chacun pour soi Dieu pour tous.

Tout ça pour un plaisantin texto rédigé par un quidam, monté en épingle quand tout le monde en reçoit chaque jour.

Mais que voilà donc? François Mwamba, le candidat au supplice, qui prend la route de l’Europe, l’antre précisément de l’homme qui le tiendrait à l’œil après avoir assuré une fulgurante communication de victimisation!

Des tabloïds à Kinshasa - et pas des moindres - assurent avoir été payés - grassement - pour la couverture de la conférence sur le texto. Sans blague! Et vous dites le MLC à la paille?

Tout ça pour ça? Qui se cache derrière ça? Qui se cache derrière ça? Qui se cache derrière Busa dans la course au maïorat de l’Equateur où trois MLC s’entre-déchirent cordialement?

Qui pousse Lumbala à contrarier tout ce qui émane de son frère Kanku? Qui niche derrière le couple Lumbala-Lisanga, deux députés hier amis jurés qui se sont assurés une belle exclusion mutuelle d’un groupe parlementaire totalement désaffecté? Pourquoi ce rififi chez les opposants?

Voilà que Dongo prend feu, que le feu se rallume dans les Kivu où Monuc et ONGs changent de discours, que l’Angola se met à gronder contre son voisin oriental, la R-dC prenant prétexte de l’affaire d’expulsion de leurs ressortissants alors que notre pays n’a fait qu’appliquer la règle de la réciprocité? À noter à ce propos que c’est ambassadeur d’Angola qui fait part de «conflit avec la R-dC» depuis une conférence des États lusophones…

Pourquoi ça frémit alors que les échéances politiques approchent à pas de géant? Cette nervosité apparente a-t-elle pour nom recomposition?

D. DADEI

RDC : Panique à l'EQUATEUR, Des Tirs nourris à Mbandaka !

Panique hier à Mbandaka. Des tirs nourris ont été enregistrés au courant de la journée de mardi. Situation a nécessité une motion d’information à l’Assemblée nationale et provoqué la plénière d’hier. La situation est donc inquiétante au moment où la tension est vive dans la province de l’Equateur avec les incidents de Dongo pendant que la campagne électorale bat son plein dans la perspective de l’élection du gouverneur et vice-gouverneur de cette province.

Le président de l’Assemblée nationale, professeur Evariste Boshab, a suspendu la plénière d’hier mardi de l’Assemblée nationale. En effet, à la suite d’une motion d’information du député François Mwamba, secrétaire général du MLC, faisant état de tirs nourris autour de la résidence du vice-gouveneur de l’Equateur mais candidat à la succession de l’ancien gouverneur José Makila, ainsi que celle d’un autre candidat, Bolenge, récemment exclu du MLC, il a été décidé de suspendre les travaux de la plénière d’hier. Une plénière tant attendue tant elle intervient après la pause décidée par le Bureau de l’Assemblée nationale, de concert avec la Conférence des présidents pour permettre aux différentes commissions ad hoc de l’Assemblée nationale de travailler dans la sérénité. Malheureusement, cette plénière a été suspendue, en attendant des amples informations de la part du ministre de l’Intérieur.

Effectivement, Mbandaka, capitale de la province de l’Equateur, a connu une journée agitée. Des tirs nourris ont été entendus dans le chef-lieu de la province de l’Equateur, semant ainsi la panique au sein de la population. Selon les différentes sources jointes par le journal Le Potentiel, il s’est agi des éléments démobilisés par le CONADER qui réclament le paiement de leurs droits. Dans leur élan de colère, ils ont pris en otage le colonel chargé du paiement de leur solde.

Appelés à la rescousse, les policiers sont intervenus et ont commencé à tirer en l’air pour disperser les manifestants. Il se fait que le théâtre de la manifestation est situé près du parc de Mbandaka et le siège local de la Banque centrale du Congo. C’est dans ce périmètre que le candidat Bolenge a installé son quartier général.

Ces tirs nourris ont donc semé la panique au sein de la population de Mbandaka emballée par la campagne électorale devant aboutir à l’élection du gouverneur et vice-gouverneur de cette province.

BIEN GERER LES DEMOBILISES

En attendant que le ministre de l’Intérieur donne la version exacte et officielle de cette fusillade, il y a lieu de s’en tenir à la première version. Celle de la colère des « démobilisés » qui ont été jusqu’à prendre en otage un officier des FARDC pour obtenir gain de cause.

En effet, ce n’est pas la première fois que des démobilisés descendent dans la rue pour manifester avec violence leurs droits. Il ne se passe plus un mois sans que l’on enregistre des revendications de ce genre et des manifestations dans plusieurs coins de la République. Cette situation exige que le gouvernement prenne des dispositions qui s’imposent dans le but d’encadrer ces démobilisés et surtout de les gérer jusqu’ à leur insertion au sein de la société civile. Dans le même ordre d’idées, prendre effectivement en compte leurs doléances en vue d’éviter ce genre de désagrément aux conséquences imprévisibles.

Effectivement, on peut s’interroger sur la coïncidence de cette manifestation au moment où toute la province de l’Equateur est en pleine campagne électorale. Celle-ci doit prendre fin ce mercredi afin de permettre l’organisation de l’élection du gouverneur et du vice-gouverneur de la province de l’Equateur.

Cette élection qui interviendra le 13 novembre est déjà caractérisée par une vive tension dans la province et au sein de la formation politique MLC. Si ce parti a jeté son dévolu sur la personne de Jean-Lucien Busa comme son jocker pour succéder à José Makila, d’autres candidats sont également dans la course, notamment le candidat Baende, vice-gouverneur sortant. Toujours le MLC, pour couper court à toute agitation, a porté son choix sur le candidat Busa et disqualifier avant d’exclure le candidat Bolenge, également du MLC.

Peut-on croire que ce comportement des démobilisés serait lié à la situation politique dans la province de l’Equateur ? Il est encore prématuré de répondre à cette interrogation, nonobstant le rapprochement manifeste des faits.

Ce qui est tout aussi vrai, c’est que les démobilisés pouvaient réagir indépendamment à cette évidence politique. Tout simplement parce que les démobilisés de la province de l’Equateur ne sont pas les seuls parmi les démobilisés à exprimer leur ras le bol devant les mêmes circonstances de faits. Dès lors que le processus DDRRR n’obéit pas à ses principes directeurs d’accompagner les démobilisés jusqu’à leur insertion sociale, le non paiement de leur solde pourrait, au fil de temps, servir de tremplin aux fauteurs de troubles en RDC.

Il y a lieu de prendre les dispositions qui s’imposent de manière à éviter des effets d’entraînement susceptibles d’engendrer des dérapages significatifs.

LePotentiel

4 nov. 2009

Equateur : 11 morts suite aux affrontements meurtriers entre tribus

On dénombre au moins onze morts depuis jeudi, dont sept policiers dans des affrontements entre deux tribus qui se disputent le contrôle d’étangs poissonneux. Onze morts, c’est le bilan officiel, mais il pourrait être beaucoup plus élevé. Un député du territoire de Kungu où ces combats ont eu lieu évoque 80 tués. Les tensions étaient vives depuis plusieurs mois.

Tout a démarré en mars dernier lorsque des villageois d’Enyele tuent 4 habitants de Monzaya, un village voisin. Au cœur du conflit, l’exploitation de zones marécageu­ses très poissonneuses. Traditionnellement ces ressources sont utilisées par les tribus de la zone pour faire vivre leurs familles. Aujourd’hui, la crise aidant, le poisson fait l’objet d’un commerce qui ne permet plus à tout le monde d’accéder à cette richesse.

Le chef de secteur soupçonné d’attiser les hostilités a été suspendu, ceux d’Enyele réclament maintenant son retour. Avant, ils sont allés brûler les cases des Monzaya et l’arrivée, jeudi, à Dongo, de renfort de police a dé­généré. Les insurgés qui veulent chasser tous les non originaires se sont affrontés aux policiers et ont, d’après des témoignages, tué beaucoup de civils.

Un élu du territoire affirme déte­nir une liste de 80 morts.

D’où viennent les armes ?

Dongo fut entre 1998 et 2002 le terrain d’une guerre acharnée entre l’ex-rebelle Jean-Pierre Bemba et le régime de feu de Laurent Désiré Kabila. La paix revenue, les dé­mobilisés auraient caché la plupart des armes. Les combattants d’Enyele se­raient au nombre de 2.500. Ils sont entraînés par un capitaine de l’armée en rupture de ban.

Les élus du territoire qui sollicitent l’aide du gouvernement de Kinshasa depuis des semai­nes, espèrent qu’il n’est pas trop tard pour empêcher que le conflit ne tourne à la guerre tribale.

Les rescapés concentrés à l’Hôpital de Bokonzi

Les habitants de la localité de Dongo, 230 kilomètres de Gemena dans la province de l’Equateur, continuent leur fuite vers les localités environnantes après les affrontements de la se­maine dernière entre les policiers et les jeunes gens du clan Enyele. C’est ce que renseigne un admi­nistratif proche de la localité. Des sources médicales signalent, en outre, l’arrivée de plusieurs bles­sés à l’hôpital de Bokonzi, rapporte radiookapi.net

Les mêmes sources renseignent également qu’il y a actuellement une forte concentration des resca­pés à l’hôpital Bokonzi. Selon, Bienvenu Longe, administrateur assistant du territoire de Kungu, plus de 7 familles sont déjà arri­vées à Kungu-Centre. Elles n’ont plus rien pour survivre, d’après lui. Les enfants sont affaiblis par la faim et la marche à pied sur un tra­jet de plus de 100 kilomètres. L’autorité locale sollicite ainsi de l’aide, étant donné qu’elle reste également dépourvue des moyens pour la prise en charge de ces fugitifs de Dongo.

Par ailleurs, le commissaire de district du Sud-Ubangi a regagné Gemena dimanche dernier. Jean-Baptiste Lumbwe a organisé un meeting populaire ce lundi à la mi-­journée pour rassurer la population des efforts des autorités pour le rétablissement de l’ordre dans ce secteur sous contrôle du clan Enyele. C’est dire que la situation reste encore tendue dans cette localité de la province de l’Equateur.

Pour rappel, des affrontements sanglants entre des éléments de la police et ces jeunes du clan Enyele ont fait, jeudi, plusieurs morts de deux côtés, selon de nom­breux témoignages recueillis sur place.

Les policiers tués étaient dépê­chés, jeudi à Dongo, pour rétablir l’ordre public dans cette localité du territoire Kungu, où les communau­tés locales s’affrontent sur la ges­tion des étangs piscicoles. L’inter­vention de la police a donné lieu à de violents affrontements avec les jeunes gens du clan Enyele. Le bi­lan de ces affrontements reste con­troversé parce que le secteur de Dongo présente de sérieuses dif­ficultés de communications. Certai­nes sources policières à Gemena font état d’une quarantaine de per­sonnes tuées, policiers et civils.

Ces chiffres ne sont pas confir­més par les autorités de Kinshasa. Les jeunes gens insurgés étaient munis d’armes de guerre. L’origine de ces armes n’est pas encore élu­cidée. Au cours d’une interview accordée à radiookapi.net., le gouverneur ad intérim de l’Equateur, Guy Inenge, a aussi indexé le chef de secteur suspendu de Dongo.

Il l’a accusé de fomenter une « petite rébellion ». Le chef de secteur sus­pendu bénéficie, dans ce mouve­ment de « rébellion », du soutien de certains dignitaires de la Républi­que, a-t-il affirmé. Le véritable en­jeu de ces affrontements est celui de briguer des mandats territoriaux, a ajouté Guy Inenge.

Rfi/RO/La Référence Plus

Résultat catastrophique de l'audit de la Banque mondiale sur la gestion des frais alloués aux écoles à Bandundu

La majorité de chefs d'établissement scolaire n'arrivent pas à justifier les fonds perçus du SECOPE et d'autres ont présenté des fausses pièces justificatives, a-t-il indiqué.

Le résultat partiel obtenu une semaine après le début de l'audit de la Banque Mondiale sur la gestion des frais de fonctionnement alloués aux écoles par cette institution est catastrophique dans les établissements scolaires de la ville de Bandundu et de sa périphérie immédiate.

Le directeur provincial du service de contrôle et de paie des enseignants (SECOPE) de l'EPSP/Bandundu 1, Simon Mpoto, l'a annoncé à la presse le week-end, et promis de donner de plus amples détails chiffrés à la fin de cet audit.

La majorité de chefs d'établissement scolaire n'arrivent pas à justifier les fonds perçus du SECOPE et d'autres ont présenté des fausses pièces justificatives, a-t-il indiqué.

Cet audit qui se poursuit est assuré par M. Charles Luzitu, auditeur financier de la Banque Mondiale, a dit M. Mpoto sans préciser les montants exacts des frais de fonctionnement alloués à ces écoles ni le taux partiel de rejet des documents comptables non conformes.