29 oct. 2009

DEBOUT CONGOLAIS, BOYA TOSANGANA MBOKA EPELI MOTO

OYO ABENGAMI CONGOLAIS YA KONGO, PESA MBOKA LOKUMU, MBOKA EZA NA POSA NA BISO, TOBOSANA NANU BA EKALA NA BIZALELI YA MABE, YA KO YIMA YIMA, YAKO TONGA PE YABA DOUTE, BOTIKA BIBANGA BANGA, KIYUMA ELEKI BISO YANGO BATO YA MIKE MIKE NA YA MITU MILAYI PE... MINDELE BALINGI BABOTOLA BISO MABELE YA BA NKOKO, BOYA EBELE NA MIKILI BIPAI NA BIPAI, TOSANGANA NA BA GOUPE YA MASOLO PPO TOPESANA BA IDEES PO TOSUNGA MBOKA, EUROPE, AMERIQUE, OCEANIE, ASIE, BOYA TOSANGANA MBOKA EPELI MOTO BA NDEKO…

DEBOUT CONGOLAIS, TOTELEMA NA LOLENDO YA BANA KIN, TOTIKA BA LOFUNDU YA PAMBA PAMBA, BA ETRANGER BAZO SEKA BISO, MBOKA EKUFI, MAIS TOZALI KOTONDISA BA EKALA, KOSALA BA DISCUTION YA BA MUSICIENS NABA ANIMATEUR TELE OYO BABOMI EDUCATION PE COMPORTEMENT YABA JEUNE NA KIN, MAWA MINGI NA BISO…

TANGO EKOKI TOSALELA LOLENDO NA BISO NA NDENGE YA RESPECT PE NA LOKUMU. DEBOUT CONGOLAIS MBOKA EPELI MOTO, TOZA EBELE NA POTO, TOSALA OPERATION COUP DE POINT, TO DEFFENDRE MABELE YA BA NKOKO NA LOLENDO YA BANA LEO, TOLAKISA BANGUNA KE EKOKI, TOTELEMELA BANGO NA ESPRIT YA VRAIS. TOMIBENGAKA BA GRAND PRETRE, MAIS BAZOBOTOLA BISO MBOKA,

KI GRAND PRETRE EZA WAPI, ALORS TOLAKISA KI GRAND PRETRE NA BA IDEE YA BIEN.

SOKI TOZA BA GRAND PRETRE TOKUTANA PO ELONGO TOZUA BA SOLUTION, LE DEFIT ET LANCER A TOUS LES GRAND PRETRE KINOIS et KINOISE

Louis Richard LUMUMBA Jr
richard.debourg@gmail.com

Des Congolais refoulés de l’Angola dans des conditions humiliantes

Des dizaines de milliers de Congolais, refoulés de l'Angola par vagues entre juillet et octobre, ont passé des nuits à la belle étoile devant la mairie de Boma, une ville frontalière avec l’Angola dans l’ouest de la République démocratique du Congo (RDC).

Selon leurs propres témoignages, ces Congolais expulsés ont été dépouillés de leurs biens, violés, torturés, insultés au passage par des agents de la migration, de la police et de l’armée angolaises.

A leur arrivée en RDC, plusieurs d’entre eux ont témoigné. «Ils m’ont ravi une partie de mes bagages qui contenait tout l’argent avec lequel je faisais mon petit commerce là-bas. Je n’ai pas été violée. Mais j’ai vu trois jeunes mères violées par des agents de la police angolaise pendant que nous quittions l’enclave de Cabinda sous des menaces et des insultes de ces agents qui ne nous ont même pas laissé le temps de ramasser tous nos effets», confie à IPS, Sofie Mavinga, une des personnes expulsées.

Mavinga affirme que «cinq d’entre ces agents ont entraîné les trois jeunes femmes dans des tentes construites pour la sécurité en pleine forêt» et qu’elle a «personnellement entendu ces femmes crier de douleur pendant qu’elles subissaient des sévisses», mais qu’elle «ne pouvait pas rester longtemps à suivre les cris de ces femmes ni aller à leur secours de peur de subir le même sort».

De son côté, Pablo Mpapa, un autre refoulé, a déclaré à IPS : «Ce sont les plus chanceux qui ont eu le temps de ramasser certains de leurs effets. La plupart d’entre nous ont été pris d’assaut très tôt le matin et n’ont pas été autorisés à avoir un peu de temps pour faire leurs bagages».

Il a ajouté que «ceux qui ont eu le temps de faire leurs bagages, s’en sont vu ravir au sortir de l’Angola. J’ai vu au moins dix personnes à qui les agents angolais ont ravi des sacs et des valises». Mpapa a vécu cinq ans en Angola, travaillant pour le compte d’un comptoir de vente de diamants.

Cependant, leurs conditions d’accueil en RDC constituent un autre calvaire pour ces refoulés. Séverine Flores, porte-parole du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires au Congo a dit à IPS que «dans leur grande majorité, ces personnes ont été hébergées dans des familles d'accueil à Boma».

Mais, «ceux qui ont réussi à traverser les 250 kilomètres qui séparent la frontière d’Angola jusqu’à Matadi, principale ville de la province du Bas Congo, et qui n’ont pas trouvé de familles d’accueil, ont simplement campé devant la mairie de la ville», affirme Cézarine Vazingila, une députée de la province. Elle regrette qu’"aucune mesure hygiénique et sécuritaire n’ait été prise par le gouvernement de la province".

Pour l’instant, personne ne sait exactement le nombre total de ces refoulés d’Angola. Mais les ONG locales avancent le chiffre de 18.000 alors que les sources officielles de la province estiment qu’environ 16.000 Congolais ont été expulsés d’Angola depuis juillet jusqu’en octobre. L’absence de statistiques fiables des autorités de la Direction générale des migrations ouvre la voie à la spéculation.

L’agence de presse angolaise citée par le Réseau d’organisations des droits humains et d’éducation civique d’inspiration chrétienne en RDC fait état de 1.148 Congolais refoulés du fait qu’ils étaient en situation irrégulière ainsi que 1.165 détenus.

Mais, Cézarine estime que ce chiffre «est faux car les refoulés d’octobre sont déjà plus de 7.000».

Ces expulsions, qui soulèvent un grand remous au sein de la population congolaise, n’empêchent cependant pas certains d’entre les refoulés de nourrir l’espoir de retourner en Angola où, selon Jo Manzila - un refoulé - on a «la facilité de travailler et de gagner suffisamment d’argent pour un meilleur avenir». Sans dire exactement la nature du travail qu’il faisait en Angola, ce jeune Congolais de 27 ans est décidé à y retourner. Mais il accepte «de mettre à jour les papiers exigés par les services angolais afin d’être à l’abri d’un second refoulement».

Parmi d’autres refoulés qui voudraient retourner en Angola, figure Josué Malanda. Il a déclaré à IPS qu’il «ne saurait abandonner la femme avec qui il a vécu pendant près de trois ans ainsi que ses deux jeunes filles qu’il a faites avec cette femme».

Pour sa part, Pinto Pita affirme qu’il a «été injustement expulsé» puisqu’il avait les documents lui octroyant une résidence régulière. Il a confié à IPS qu’il «compte saisir la justice pour le préjudice causé par cette expulsion».

En réaction aux expulsions des Congolais, les autorités congolaises ont aussi renvoyé à la frontière quelque 30.000 Angolais dont la majorité avait fui la guerre civile qui sévissait dans leur pays depuis les années 1980 pour trouver refuge en RDC.

Lambert Mende, porte-parole du gouvernement et ministre de l’Information et des Médias, a annoncé le 21 octobre devant des journalistes : «Les services d'immigration congolais avaient commencé, la semaine dernière, à expulser des Angolais vivant au Congo», indiquant que la RDC ne peut pas «accepter que ses ressortissants soient refoulés sans dignité, même s'ils sont en situation irrégulière».

Le ministre a ajouté que «certains Congolais refoulés ont même été fouillés jusque dans leurs parties intimes» et que «d’autres ont subi des lavages d'estomac pour contrôler s’ils ne portaient pas des minerais sur eux».

Mais suite à la réaction congolaise, les deux gouvernements ont décidé de suspendre les expulsions de part et d’autre.
Emmanuel Chaco Kinshasa, 27/10/2009 (IPS/MCN, via mediacongo.net)

21 oct. 2009

Union des Jeunes Congolais pour le Changement

L’UJCC est un mouvement des jeunes animés par le souci de changement pour le bien être de nos populations.

Depuis la dictature vécue plus de 30 ans, le peuple est resté dans sa soif d'un Etat responsable, capable d’assurer un avenir à ses populations en tant que fils et filles d’un pays riche et exceptionnellement béni par le Créateur, mais hélas !

A l’étranger, UJCC a pris l’initiative de mobiliser et organiser les jeunes pour réfléchir sur les voies de sortie et leur contribution en se prenant désormais en charge.

Partant de l’épisode de Dialogue Inter-Congolais en Afrique du Sud où UJCC a commencé la conscientisation de la Jeunesse dans sa participation à la gestion de la chose publique, en Europe, UJCC s’est mobilisée dans la sensibilisation et a su implanter ses représentations dans plusieurs pays.

L’UJCC mise sur toute personne ayant un esprit jeune, quelque soit l’âge, et qui est fidèle à l’amour de la patrie. Convaincu que La Jeunesse est le moteur du changement, l’UJCC est en pleine implantation d’une Plate Forme de réflexion, de préparation et d’actions de Jeunes dans toutes les provinces de la RDC.

La mission de L'UJCC est de mobiliser la population et sensibiliser tout Congolais avec un esprit Jeune sur le contexte actuel du Congo afin de rebâtir ce pays pour l’intérêt de tous ! « L’impératif doit maintenant être clair et absolument décisif : nous mettre debout en vue de redéfinir notre destinée»

Tout Congolais convaincu de ce changement par une prise en charge individuelle dans l’unité est le bienvenu dans l’UJCC.

Pour devenir membre prière de prendre contact avec les responsables de l'association aux numeros et courriels suivant pour plus d'informations:
-(+243) 099 156 2856, (+243) 081 910 9603), (+243) 0897799647)
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Comment la loi tranche-t-elle les cas de conflits de succession en RD Congo ?

La grande majorité des patrimoines immobiliers dans la ville de Kinshasa sont des biens issus d’héritage ; et qui, dans la proportion de 32% sont fort querellés et alimentent 27% des conflits fonciers portés devant la justice à Kinshasa. (Source : Ministères des Affaires foncières et de la Justice ; enquête de immordc.net-octobre 2009).
Qu’il s’agisse des conflits survenu entre les enfants - héritiers du défunt né dans le mariage et héritier(s) né du deuxième lit - ; ou des conflits entre le conjoint survivant du père ou de la mère ainsi que les frères et sœurs du défunt ou de quelque autre type de conflit que ce soit, la loi de la République Démocratique du Congo intervient et tranche à chaque niveau.
Me Puna Mvumbi Kanga, Youde Bongonda et Pascal Kunga, nous éclairent ci-après sur comment plusieurs conflit de succession, cas couramment rencontrés au Congo, sont regroupés et réglés par la loi.

1er cas: conflit entre les enfants-héritiers de la 1ère catégorie.
La question du conflit est résolue par les articles 791 et 792 du code congolais de la Famille. Les dispositions de ces deux articles prévoient le partage égal de tous les biens de la succession mis ensemble par tous les héritiers soit les 75% de toute la masse successorale.
Ceci a pour avantage de garantir le respect de l’égalité de lots en valeur ou en nature.
Les dispositions des articles ci-haut cités concernent aussi les enfants issus des familles monoparentales c.à.d. papa célibataire avec enfants ou inversement. Dans ce cas d’espèce, ils sont tous héritiers de la première catégorie.

2ème cas : enfants du 2è lit en conflit avec le 1er lit sans enfants et vice versa.
La loi congolaise indique qu’en cas du conjoint survivant, il est exigé à ce qu’on casse d’abord le régime matrimonial avant tout partage de l’héritage.
Ensuite, vient l’inventaire de tous les biens comme le prévoit l’article 758 du code de la Famille. Les héritiers de 1ère catégorie reçoivent 75% de l’héritage ; le conjoint survivant, le père et la mère ainsi que les frères et sœurs du défunt qui constituent la deuxième catégorie gardent 25% de l’héritage.
Cette disposition tranche également le cas où les enfants (héritiers de 1ère catégorie) ensemble avec leur mère (conjoint survivant) se retrouvent en conflit avec la famille biologique du défunt.
Au cas où le de cujus aurait laissé un seul immeuble qui constitue la réserve successorale et qu’il y aurait conflit par la suite entre les enfants et le conjoint survivant qui n’a pas eu d’enfants, ce dernier constitue l’usufruit de la maison habitée selon l’article 780 du code de la Famille. A cet effet, le conjoint survivant a le plein droit d’occuper ladite maison jusqu’à sa mort ou à son nouveau mariage.
Si le conjoint se méconduit ou fait le convole, son usufruit cesse d’exister (article 785 alinéa 4 code de la Famille) et les enfants ont les 100% de l’unique immeuble

3ème cas : conflit entre les enfants membres de familles recomposées.
Ici on se retrouve dans le cas où un Papa seul avec enfant se marie à une femme seule avec enfant, le règlement du conflit dépendra du régime matrimonial choisi par le couple.
En cas de régime de séparation des biens ou celui de communauté réduite aux acquêts cela ne suscite aucun problème, car chaque groupe d’enfants est héritier de son géniteur.
Tandis que pour la communauté universelle des biens, tous les enfants sont considérés sur un même pied d’égalité et sont tous héritiers du père et de la mère. Si un conflit de succession venait à naitre, ils sont tous héritiers de la première catégorie et ainsi tous les biens mis en commun seront partagés équitablement.
En conclusion, les hommes de droit en RDC reconnaissent que les conflits de succession sont énormes et fréquents parce que les gens ne connaissent pas leurs droits et ne consultent pas les cabinets d’avocats pour s’informer et se faire assister.
A lire également :
"Le droit des héritiers en matière d’immeuble selon la loi congolaise".
Par Alpha Memidra EGBANGO, Adonis BOPE et Pauline AKATSI
Copyright : immordc.net, octobre 2009

11 oct. 2009

Marche contre les menaces faites aux journalistes, la presse proteste : Boshab promet des mesures pour garantir la liberté d’expression

Il n’est pas facile d’être journaliste en Rdc. Cette difficulté est presque insurmontable lorsqu’on sait que les bourreaux de journalistes n’agissent pas à visage découvert. Il est plus facile de lutter contre l’oppression des journalistes si l’oppresseur est identifié comme appareil de l’Etat. En Rdc, ce ne sont pas des lois garantissant la liberté de la presse qui manquent. La Constitution du pays est très protectrice des libertés dont celle de la presse. C’est au nom de ces libertés que la Rdc est un des pays du monde où la presse est réellement libre.

Mais dans beaucoup de milieux, cette liberté est relative. Ainsi, si pour l’opposition la liberté de la presse doit être au service de l’opposition et de sa lutte, pour le pouvoir elle doit soutenir l’action du gouvernement et des institutions officielles. Ne pas le faire met le journaliste devant plus d’un feu. Souvent, dans ce pays, il est difficile de dire de qui est venue la balle qui a descendu un journaliste. Souvent, le crime profite à l’opposition qui trouve dans ces crimes l’occasion de démontrer les faiblesses du gouvernement de protéger les journalistes.

Très souvent, l’opposition accuse purement et simplement le pouvoir d’être l’auteur des crimes sur les personnes des journalistes. Lorsque les journalistes marchent et vont déposer leur mémorandum aux responsables de l’Etat, loin est d’eux la démarche qui consisterait à faire croire que ce sont les pouvoirs publics qui tuent et menacent les journalistes.

Par contre, les journalistes reconnaissent aux pouvoirs publics la charge de protéger tous les citoyens congolais et plus particulièrement les journalistes à cause de la délicatesse de leur métier. Au moment où les journalistes et hommes de médias ont pris la résolution de dénoncer les menaces dont ils sont l’objet de la part des lâches qui ont peur du miroir parce qu’il leur renvoie à la face leur laideur, il faut également dénoncer la récupération politicienne des crimes contre les journalistes. Il est temps que l’on cesse de chercher à se faire une fortune politique sur le sang des journalistes. Le gouvernement, mieux les pouvoirs publics ne pourront pas lutter efficacement contre les crimes et protéger les journalistes s’ils n’ont pas conscience que les criminels se recrutent aussi dans toutes les couches de la population.

Une autre façon d’exploiter politiquement les crimes et les menaces faites aux journalistes, c’est de chercher de façon permanente à trouver des commanditaires (préconçus) des crimes contre les journalistes à tel point que ceux qui sont arrêtés et jugés sont toujours considérés comme des innocents, sinon des sous-traitants. Il n’y a pas meilleure façon de décourager la justice et la police que de ne pas les encourager pour les efforts fournis.

L’insécurité des journalistes vient également de la profession elle-même. C’est le moment de nous remémorer ce conseil d’un sage africain qui disait : " Chaque fois qu’il vous arrive un malheur mon fils, cherchez-en la cause en vous-même, d’abord en vous-même". Quelle est la part des milieux des médias dans les malheurs des journalistes ? Il est temps de faire une autocritique sans complaisance. Il est vrai que l’heure n’est pas à l’auto-flagellation, mais quelle dignité, quelle liberté peut avoir un journaliste impayé, sous-payé, obligé de vivre d’expédients et du " coupage " ? Pourquoi il n’y a jamais de lutte pour ces causes pourtant nobles ? En attendant voir un jour s’organiser une marche pour dénoncer les mauvaises conditions de travail des journalistes, encourageons la marche d’hier jeudi.

En effet, les professionnels des médias congolais étaient hier dans les rues pour une marche pacifique l’objet étant de demander à l’autorité publique la protection de leur métier. Car, ces dernières années, on a assisté à une vague d’assassinats des journalistes, particulièrement à Bukavu où les journalistes ont été tués au rythme annuel. Le bol était plein lorsqu’avant même que l’on ait fini d’essuyer les larmes à la suite de l’assassinant de Bruno, des menaces de mort précises ont été lancées à l’endroit d’autres consœurs. Sous la houlette de l’Union de la presse congolaise, chaque province devrait marcher selon l’itinéraire choisi pour déposer un mémorandum aux autorités publiques.

A Kinshasa, la marche est partie du siège de l’Union nationale de la presse congolaise (Unpc) sur l’avenue de la presse, derrière l’hôtel Memling. De l’avenue de la presse, les manifestants ont emprunté l’avenue Tombalbaye pour atteindre l’avenue des Huileries jusqu’ au Palais du peuple, siège du parlement congolais, où un mémo a été remis au président de la Chambre basse du parlement, Evariste Boshab. " Non à l’impunité ", c’est le slogan choisi par les manifestants et que l’on pouvait lire sur des calicots.

" Nous voulons interpeller le gouvernement pour lui demander plus de protection pour les journalistes congolais. 3 journalistes ont été tués à Bukavu en l’espace de deux ans. Trois autres femmes journalistes viennent de subir des menaces de mort. C’en est trop. Le gouvernement doit agir ", a déclaré Chantale Kanyimbo, présidente de l’Union nationale de la presse congolaise, elle-même journaliste à la Radio télévision nationale congolaise (Rtnc).

Dans le mémo remis au président de l’Assemblée nationale congolaise, les journalistes interpellent le gouvernement congolais qui doit donner un contenu à l’opération Tolérance zéro. " Nous demandons à l’Etat congolais d’annihiler ce regain de violence par la réalisation des enquêtes sérieuses, traquer les criminels, les poursuivre et les châtier d’une manière exemplaire. Faire en sorte que toute personne, quel que soit son rang, citée de près ou de loin dans les assassinats des journalistes soit entendue et condamnée si elle est reconnue responsable ".

Ils demandent également le démantèlement de l’industrie du crime qui s’enracine dans le pays. Aussi, les chevaliers de la plume veulent voir clair dans les différents procès des assassinats de leurs confrères. Faisant d’une pierre deux coups, les professionnels des médias ont profité de cette occasion pour rappeler à l’autorité budgétaire la dotation gouvernementale de deux millions de dollars à la presse. Jusqu’à présent, cette dotation n’est toujours pas réalisée et cela durant les deux années budgétaires, à savoir : 2007 et 2008.

Visiblement conscient du tort causé à la presse, le président de l’Assemblée nationale a rassuré les marcheurs que leur pouvoir est irremplaçable, tout en promettant que des mesures seront prises à cet effet, pour garantir la liberté d’expression et la sécurité afin que la démocratie participative soit réelle en République démocratique du Congo. A Lubumbashi, une dizaine de journalistes sont descendus dans la rue, pour la même cause. Ils ont remis le même mémo au président de l’assemblée provinciale du Katanga.

A Kananga, la marche est partie de la Cathédrale Saint Clément pour déboucher au siège de l’Assemblée provinciale. Sur place, les hommes de médias ont remis le mémo au bureau de l’assemblée provinciale du Kasai occidental

L’Avenir

Tolérance zéro, détournement : 1.050.000 manquent dans la caisse de l’Ofida

Cet argent est dû aux 3.500 Usd soutirés aux députés de la transition pour le compte de l’Ofida pour frais de dédouanement des jeeps X-Tail, mais qui n’a jamais été versé à cette régie financière. *Dans une lettre datant du 25 octobre 2007, les députés bénéficiaires des jeeps X-Trail exigent le remboursement étant donné que l’Assemblée nationale de la transition avait sollicité et obtenu l’exonération. *Si on considère au minimum 300 députés bénéficiaires alors qu’il y avait plus de 500 députés, c’est plus ou moins 1.050.000 dollars américains qui sont allés dans des poches d’un individu.

Le procureur général de la République, lors de sa mercuriale à l’occasion de la rentrée judiciaire avait demandé aux Congolais de dénoncer les infractions. Cette demande est intervenue après que le haut magistrat ait apporté suffisamment de lumière sur ce qu’on peut appeler détournement et qui peut en être accusé.

Les députés de la transition mettent à la disposition de la magistrature un cas flagrant de détournement. Mieux un cas qui pourrait être considéré comme tel et qui mérite attention. En effet, pour le faire, les députés n’avaient pas attendu le lancement officiel de la tolérance zéro. Car, leur lettre date du 25 octobre 2007 et n’a jamais eu de suite alors que des copies avaient été destinées à plus d’une autorité du pays. Si hier leur demande est tombée dans l’océan du silence, parce qu’un certain environnement le justifiait, ils saisissent l’opportunité du renouvellement de la magistrature pour dépoussiérer ce dossier qui est un vrai cas d’école de détournement.

De quoi s’agit-il ? Les députés de la transition, pour faciliter leur déplacement avaient souscrit à l’achat des véhicules communément appelés X-Strail. Pour acquérir ces jeeps, il était entendu que l’on retienne à chaque député la somme de 500 Usd et cela pendant 14 mois. Cependant, cette retenue mensuelle s’est prolongée à 21 mois outre les indemnités de sortie. Il avait été expliqué aux députés bénéficiaires de ces véhicules que la retenue sur les 7 mois supplémentaires devrait couvrir les frais de douanes. C’est le hic. Il s’avère malheureusement que les enquêtes menées à ce sujet et que la justice pourra confirmer, l’Ofida n’a jamais perçu cet argent. Il n’y a donc, jusqu’à présent, aucune trace de la perception de cet argent par cette régie financière. Et les responsables de l’Ofida jurent n’avoir jamais perçu cet argent. C’est pour cette raison, affirment les responsables de l’Ofida, que les bénéficiaires de ces jeeps, donc les députés de la transition, n’ont jamais reçu les déclarations en douane.

Par contre, ils affirment tous avoir reçu de la Dgi des cartes roses, et leurs polices d’assurance délivrées par la Sonas. C’est la preuve que l’argent perçu à cette fin est arrivé à destination. Les députés de la transition demandent logiquement que leur argent leur soit remboursé, soit 3.500 Usd par députés et sénateurs bénéficiaires des jeeps X-Trail. Pourquoi l’Odida avait-il laissé faire ?

La question que plus d’un se posent est de savoir pourquoi l’Ofida n’avait-il pas exigé en son temps le paiement de la douane avant le retrait, mieux l’enlèvement de ces véhicules ? Le parlement de la transition avait-il usé de trafic d’influence pour priver le trésor public des recettes réelles ? Si tel avait été le cas, la justice devra s’en occuper pour punir les auteurs de cette pratique qui prive l’Etat des moyens de son action.

Selon une certaine indiscrétion, si l’Ofida n’avait pas exigé le paiement des frais douaniers à l’époque, c’est parce que le bureau de l’Assemblée nationale avait sollicité et obtenu de cette régie financière une exonération pour cause qu’il fallait aider le parlement de la transition à bien faire son travail. L’Ofida aurait donc consenti à ce sacrifice pour des raisons patriotiques ( ?). Pourquoi avait-on fait payer les députés en dépit de l’exonération ?

C’est ici, encore une fois, le hic. Pourquoi le bureau de l’Assemblée nationale qui avait obtenu l’exonération s’est encore permis de retenir cet argent sur les députés de la transition ? Par où est passé cet argent effectivement retenu sur les députés de la transition ? C’est ici que le dossier devient davantage intéressant pour la justice dans le cadre justement de la tolérance zéro. En attendant que les députés et sénateurs qui, jusque-là s’étaient contentés de saisir les autorités politiques pensent saisir cette fois les instances judiciaires, d’aucuns pensent que le cas étant flagrant, la justice peut s’en saisir d’office. Et ce sera, une preuve de plus que la tolérance zéro n’est effectivement pas un vain mot.

Si on estime que les députés qui avaient souscrit à l’achat de ces jeeps sont au minimum 300, on peut se faire l’idée de l’argent qui, au lieu de prendre la direction de la caisse de l’Etat est allé dans la poche de quelques individus. Il suffit d’un peu d’arithmétique sachant qu’il y avait au moins 700 députés et sénateurs pendant la transition pour se rendre compte du pot aux roses. Si on prend un minimum de 300 bénéficiaires à qui on avait retenu 3.500 Usd, c’est 1.050.000 dollars américains qui sont allés dans les poches des individus dont beaucoup sont encore là et même continuent à fêter leur impunité s’ils ne transforment pas en censeurs et en donneurs des leçons. Qui avait détourné cet argent ?

Pour trouver ceux qui avaient opéré ce vaste détournement, il suffit de remonter sans efforts dans le temps du parlement de la transition. Outre cette affaire de X-Trail, les députés de la transition revendiquent beaucoup de choses notamment le remboursement de ce qu’ils appellent les arriérés de taux budgétaires de trois ans. Ils expliquent que le taux budgétaire étant passé de 413 Fc à 450 Fc et 513 Fc alors qu’ils ont continué à être payés au taux de 413 Fc.

Ils demandent également le remboursement du complément des billets, car, expliquent-ils, la somme de 300 Usd qui accompagnait les billets n’avait jamais été versée aux députés pour les vacances parlementaires de 2006. Il en est de même en ce qui concerne les frais de rapatriement des députés à la fin de la législature, des frais médicaux engagés par certains députés, les frais de mission impayés, les frais d’installation des députés, les émoluments de septembre 2006, …

Autant dire qu’il y a lieu de faire ce travail de justice dans le but non seulement de rétablir les bénéficiaires dans leurs droits, mais aussi de remonter à la racine d’une certaine mal gouvernance qui ne cadre nullement avec le discours de ses auteurs. Au cas où les députés qui saisissent les instances politiques du pays pour obtenir réparation ont gain de cause, ce qui nous semble évident, pour mettre cette créance dans le cadre de la dette intérieure, il faut que l’on sache pourquoi en son temps tous ces frais n’avaient-ils pas été versés.

Pour plus de transparence, rappelons que la lettre des sénateurs et députés dont question est signée par Wabaka Kinku (Député), Yangala Lumande (Député), Mabu-ba-Bolongo Juvénal (Député), Risasi Tomashi Yvonne (Député), Asumani Amani Jean-Baptiste (Député), Mulage Musanabantu Joseph (Sénateur), Ecina wa Mulenda Pierre (Député), Kisubi Nguumoja (Député), Musengeshi Musau Apoline (Député), Mathieu Bosunga (Député), Kasa-Vubu Kiatazabu (Député), Kalibundji Mungamba K. (Député), Maliaseme Jean (Député), Mabeluanga Make Nzuzi Pierre, Mukadi Mukadi Bruno, Tsham Mbuka Gilbert et Benjamin Mukulungu.

L’Avenir

7 oct. 2009

Dos et ventre dehors dans les rues de Kinshasa : Musiciens inspirant les jeunes, autorités complaisantes, parents essoufflés

Dans les rues de Kinshasa, en effet, le type d’habillement présentement en vogue chez les jeunes garçons et même les filles (qui ne sont pas épargnées) est le " Bas fesse " ou " Taille basse " ou encore « Fashion ». Cela est tiré des artistes musiciens qui le font dans leurs productions musicales, théâtrales et même à travers la publicité. Il est très usé lors des concerts et des sorties en pique-niques même dans des clips vidéos.

Cette dégradation morale collective a si bien pris de l’ampleur que les parents et les autorités sont incapables de s’accorder sur voies de sortie à envisager. La situation s’enlaidit davantage dès lors que certaines églises, frôlant la complaisance, jouent au laisser-faire.

De nombreux observateurs avertis se demandent déjà si, pour les artistes, cet habillement est commode par rapport au jargon de leur métier. Car à ce jour, les bonnes consciences lèvent le ton et crient au scandale. L’habillement des années 60 qui pourtant incluait la notion sacrée du respect, a été méprisé. En cette décennie-là, il n’était pas possible de voir dans la rue des minijupes, moins encore des " DVD " (Dos et Ventres Dehors) …

Présentement, une certaine opinion suggère, non sans raison, que la lutte contre la corruption inclue aussi le volet assainissement des mœurs. Il faut ici encourager les efforts de la police nationale congolaise à travers notamment des initiatives, peu mais louables. C’est le cas du Sous-commissariat de N’Djili/Place des Eucalyptus, qui a osé ravir un pantalon à un jeune garçon qui ne l’avait presque porté, se disant jeune premier.

O. M

1 oct. 2009

Enquêtes parlementaires: La tête de Muzito de nouveau recherchée !

Les Députés Nationaux ont adopté, le vendredi dernier, à la toute première plénière de la Chambre Basse du Parlement, le calendrier de la Session Ordinaire de Septembre, moyennant quelques amendements. Un calendrier costaud, avec à la clé plus de 73 matières à traiter pour les 73 jours ouvrables, soit une matière par plénière. Cependant, ce planning n’avait pas totalement rencontré les attentes et préoccupations de tous les élus du peuple. Au cours du débat, plusieurs autres matières ont été ajoutées pour un traitement en priorité, notamment la question sur la nationalité congolaise dont le moratoire court encore, la révision constitutionnelle et, enfin, la motion de défiance contre le Premier Ministre et Chef du Gouvernement qui est versée, cette fois-ci, dans la rubrique enquêtes parlementaires. Les vacances parlementaires ont effectivement pris fin. Les Honorables Députés ont retrouvé, dix jours après l’ouverture solennelle de la Session Ordinaire de septembre, le chemin du Palais du Peuple, siège de leur institution. Ils ont pris part, le vendredi 25 septembre 2009, dans la salle de Congrès, à la toute première séance plénière présidée par le Speaker de la Chambre Basse du Parlement, l’Honorable Evariste Boshab Mabudj Mabileng. Sur les trois points proposés à la discussion, un seul a été débattu. Il s’agit de l’adoption du calendrier de la session ordinaire de septembre élaboré à la conférence des présidents. Lequel reprend les 73 matières à traiter pendant 73 jours ouvrables de travail, soit une matière par plénière. Ces matières ont été reparties en 5 grandes rubriques notamment, les textes des commissions paritaires mixtes Assemblée Nationale- Sénat, les arriérés législatifs, la Banque de données, les nouvelles matières et bien entendu, les commissions d’enquêtes parlementaires. Cependant, ce planning n’avait pas totalement rencontré les attentes et préoccupations de tous les élus du peuple. Au cours du débat, plusieurs autres matières ont été ajoutées pour un traitement en priorité. La question sur la nationalité congolaise dont le moratoire court encore, la révision constitutionnelle et, enfin, la motion de défiance contre Adolphe Muzito, le Premier Ministre et Chef du Gouvernement qui est versée, cette fois-ci, dans la rubrique enquêtes parlementaires. Notons que le calendrier proposé par le Bureau de l’Assemblée Nationale, en accord avec les présidents des groupes parlementaires, a pris en compte les matières non épuisées lors de la session de mars ainsi que les rapports des vacances parlementaires et rapports des enquêtes parlementaires des différentes commissions. Le débat a été clôturé par l’adoption du calendrier moyennant les modifications et la répartition de matières y afférentes. Retenons, par ailleurs, que le calendrier de la session ordinaire de septembre contient plusieurs matières importantes dont le projet de loi portant Budget de l’Etat pour l’exercice 2010, exécution des budgets de l’Etat pour les exercices 2007, 2008, 2009 et recommandations de l’Assemblée Nationale et du Sénat, le projet de loi portant organisation et fonctionnement de la Commission Electorale Nationale et Indépendante (CENI) et le projet de loi portant organisation, composition, attribution et fonctionnement des forces armées. Il a été également question, au cours de cette première plénière, de l’arrestation au Rwanda du Député Dunia Bakarani, de l’intolérance dont a été victime l’Honorable Emery Okundji à Kindu, fief électoral du Ministre Alexis Tambwe Mwamba des Affaires Etrangères. Emery Okundji, on s’en souviendra, est l’auteur de la motion de défiance initiée contre l’élu de Kindu et qui a failli lui coûter son poste au sein de l’Exécutif national. Ce sur quoi, l’Honorable Président de la Chambre Basse a été très ferme : ‘‘c’est inacceptable, nous exigeons des sanctions exemplaires à l’endroit de ce fonctionnaire. Et si dans les quinze jours rien n’est fait, l’Assemblée nationale mettra sur pied une commission d’enquête qui finira par proposer des sanctions à l’endroit de toute la hiérarchie impliquée dans ce sale dossier. Le Député doit être protégé’’. Quant au dossier du Député arrêté au Rwanda, l’Assemblée Nationale a saisi officiellement le Ministre des Affaires Etrangères pour s’investir en vue de la relaxation.

Pprd/Basankusu : Cabale contre les cadres avérés

Il n’est plus une information à ce jour que pour la redynamisation davantage des activités du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), sa haute hiérarchie a dû le restructurer en exigeant au niveau de chaque district appelé demain à être élevé au rang de province, une fédération. Suivant cette logique, l’on dénombre aujourd’hui cinq fédérations déjà installées dans l’actuelle province de l’Equateur. Et ce, grâce, bien entendu, aux efforts louables du secrétaire général du Pprd, M. Evariste Boshab, président de l’Assemblée nationale.

Cependant, des échos qui nous parviennent, il est constaté avec amertume et étonnement que ce souci majeur du secrétaire général du Pprd n’est pas partagé par les camarades membres du Pprd ressortissants de la fédération de l’Equateur regroupant la ville de Mbandaka et le district de l’Equateur. La source renseigne que contrairement à d’autres fédérations que compte le grand Equateur, la précitée fédération est loin de redorer son image longtemps ternie. Les tiraillements, les intrigues, les coups bas, la mégalomanie… continuent y élire domicile avec conséquence, la méfiance, la haine, la trahison, les rancunes, bref, c’est la désunion qui refait surface et rend en veilleuse les activités du parti au profit d’intérêts partisans.

Selon cette même source bien informée, l’une des causes principales de cette impasse serait la désignation des animateurs de différentes structures au niveau de la fédération. Lesquels animateurs n’avaient fait preuve d’aucun apport ou manifesté un quelconque intérêt ou sacrifice en faveur de l’essor des activités de ce parti cher au Chef de l’Etat.

A Basankusu, coin stratégique puisque chef-lieu du district de l’Equateur, la situation y est particulièrement grave. Trois propositions de désignation à titre provisoire des membres du comité exécutif du territoire, anciens bastions du Mouvement de libération du Congo (MLC), seraient introduites au secrétariat général et les tensions montent le jour au jour. Surtout que parmi les candidats, il est signalé des personnes parachutées des autres partis politiques et considérées des vagabonds politiques sans avenir certain moins encore d’atouts pour donner un nouveau souffle au parti.

La question que l’opinion se pose est de connaître le soubassement ou les ténors à la base de cet imbroglio. En définitive, l’attention du secrétaire général de ce parti devrait maintenant être attirée pour déjouer tout coup contre le parti majoritaire réputée stable et bien géré.

Lepetit Baende/ Groupelavenir

Volley-ball : Forfaits déclarés des Léopards dames et messieurs à la 14è et 17è championnats d’Afrique, les volleyeurs Rd congolais crient à l’injusti

Décidément la RDC est un pays de contrastes. Comment ne pas douter de cette affirmation lorsque la richesse côtoie la pauvreté et la justice à l’injustice. Les derniers forfaits dont les volleyeurs Rd Congolais sont victimes les ont révoltés et découragés. Nous dirons même que cela peut les pousser à abandonner le sport et pourquoi pas les pousser à l’exil.

Tenez ! Les Léopards/messieurs étaient attendus aux 17èmes championnats d’Afrique seniors à Toualon au Maroc du 26 septembre au 5 octobre tandis que les Léopards/dames étaient attendues aux 14èmes championnats d’Afrique seniors dames à Blida en Algérie. Mais malheureusement, les volleyeurs de la RDC ont brillé par leur absence à ces deux compétitions. La vraie raison n’est pas évoquée mais le constat est là.

Pour la nième fois, les volleyeurs ne vont pas participer à ces prestigieuses compétitions qui réunissent les sélections africaines. C’est révoltant de noter que nos fauves avaient loupé de participer aux 9è jeux africains d’Alger en 2007 après leur brillante qualification aux éliminatoires joués à Kinshasa. Et depuis, ils n’ont participé à aucune compétition des Nations. Dans ces conditions, comment peuvent-ils évoluer et jauger leur vrai niveau ?

Les volleyeurs que nous avons croisés n’ont pas tenu leur langue en poche pour dénoncer et crier à l’injustice. Sont-ils les mal-aimés du mouvement sportif congolais ou le volley-ball n’a plus droit de cité parmi les disciplines sportives pratiquées en RDC ?. Mais pourquoi la politique de deux poids deux mesures est-elle appliquée à leur égard lorsqu’on voit d’autres disciplines sortir et participer à des compétitions mineures ? Et dire que des durs sacrifices consentis pendant de longues séances d’entraînement qui ne seront pas récompensés par une quelconque prime ?, s’interrogent-ils.

Tout ceci révolte les bonnes consciences au point de se demander dans quel pays nous sommes. Pourquoi cette injustice vis-à-vis du volley-ball et pourquoi le favoritisme envers d’autres disciplines dont nous taisons le nom ?

Antoine Bolia / Groupelavenir

La guerre des clans à l’Udps fait rage

L’Union pour la démocratie et le progrès social, en sigle Udps, la fille aînée de l’opposition congolaise passe un mauvais quart d’heure. D’aucuns s’étonnent qu’en lieu et place de faire preuve de maturité, cette fille se complaît dans des caprices qui font perdre le latin à ceux ou à celles qui la chérissent.

L’interview exclusive que le lider maximo a accordée lundi matin à la Radio Okapi, laquelle interview répercutée dans la plupart des journaux kinois dont L’Avenir divise profondément les tenants des clans existant au sein de ce parti. Rappelons que Etienne Tshisekedi a dit que l’Udps est partie prenante aux élections de 2011 et a demandé aux Congolais de s’enrôler massivement.

Par ailleurs, parlant des dissensions qui existent au sein du parti, Tshi-tshi a prôné l’unité et l’union autour de sa personne pour aller au 1er congrès du parti. Ainsi que nous l’avions écrit dans l’éditorial de la livraison de mardi dernier, les propos du patriarche Tshisekedi suggèrent qu’il s’est rangé dans le camp de ceux qui ont fustigé le premier congrès du parti tenu il y a quelques semaines à Kinshasa.

Au lendemain de la publication de cette interview, des voix se sont élevées au sein du parti pour dire qu’elle est un montage. Sur une chaîne de télévision de la place, elles ont fustigé cette entrevue radiodiffusée aux motifs que la voix entendue n’était pas celle Tshisekedi, laquelle voix était altérée et méconnaissable parlant un mauvais français qui n’est pas digne du président national.

Dans une réaction qu’un confrère a publiée hier, le Conseil national de l’Udps écrit encore que « le style abordé est autocratique et étranger au langage bien connu du démocrate Tshisekedi. Aucune allusion ni aux textes qui régissent le parti ni à ses collègues fondateurs encore moins aux organes statutaires… ». Pour le Comité national du parti, c’est une cabale qui est forgée dans le but de nuire au parti. En conclusion, il demande « aux combattants de redoubler de vigilance pour faire échec à la cabale en cours et à d’autres en gestation. »

Par contre, l’un des tenants des opposants à l’Udps/Betchika, en l’occurrence Valentin Mubake intervenant à la télévision a confirmé que la voix qui a répondu aux questions de Radio Okapi est bel et bien celle de Etienne Tshisekedi. Ce n’est nullement un montage, comme le laissent croire certaines personnes. Pour le camp de Mutanda, Mubake et compagnie, le fait que le lider maximo ait déclaré qu’il compte faire l’union et l’unité autour de sa personne pour qu’on fasse le 1er Congrès dans de bonnes conditions les dérange. Ce sont des propos qui les désavouent et ils ne sont pas à l’aise. C’est normal qu’ils soient agités outre mesure, pensent-ils.

Dès lors, l’opinion congolaise est désemparée. Elle est dans le doute et se pose la question de savoir qui dit vrai et qui dit faux. Connaissant même le sérieux et la crédibilité de la Radio Okapi, certaines gens se demandent dans quel intérêt et dans quel but ce média pourrait diffuser un document qui ne soit pas authentique. Dans les débats et discussions qui s’engagent dans la rue, particulièrement dans les « parlements debout » il y en a même qui font allusion à « l’interview fantoche » qu’aurait accordée à Rfi feu le Cardinal Frédéric Etsou avant sa mort en janvier 2007.

Il est vrai qu’avec les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, on peut tout faire, même tromper l’opinion en faisant des montages les plus grossiers. C’est tout un procès qui est engagé contre les NTIC qui, non seulement sont venues faire progresser le monde mais aussi que les gens de mauvaise foi utilisent à des fins malhonnêtes et même criminelles.

Il est un fait que si ce parti qui, autrefois, faisait trembler le régime de la Deuxième république est arrivé à cette situation, le silence coupable du patriarche en est à la base. Ce denier qui est bien portant, à en croire l’interview contestée, doit user de toute son autorité « patriarcale » pour resserrer les rangs et réconcilier les frères ennemis qui se battent pour le leadership. Il est temps qu’il le fasse maintenant qu’il est encore vivant. Sinon, l’Udps ne sera plus qu’un bon et vieux souvenir.

Denis Lubindi, Groupelavenir

Générose Lushiku : « La vente de maisons de l'Etat n'est ni autorisée ni à l'ordre du jour »

La ministre de l'Urbanisme et Habitat l’a dit à Lubumbashi, à l'issue de son séjour de travail dans la province du Katanga. Générose Lushiku a mis en garde tous ceux qui font circuler de faux documents portant désaffectation des maisons du patrimoine privé de l'Etat. Tous ceux qui sont impliqués dans cette vente illicite devront répondre de leurs actes, a-t-elle affirmé à radiookapi.net
La ministre a précisé que les faux ont été établis principalement dans les services de l’Urbanisme et Habitat. Pour elle, s’il faut sanctionner, c’est tous les auteurs qui seront mis en cause qui seront passibles des sanctions qui s’imposent. Elle a affirmé qu’elle connaissait parfaitement l’implication de certaines autorités dans les dossiers de spoliation des biens de l’Etat. La ministre Lushiku a reconnu par ailleurs que beaucoup de personnes y sont impliquées. A son niveau ainsi qu’à celui de la justice,-surtout avec le grand mouvement que le chef de l’Etat vient d’opérer pour permettre aux instances judiciaires de jouer leur rôle-, elle pense réellement remettre de l’ordre dans son secteur. Parce que pour le moment, estime-t-elle, la vente des maisons de l’Etat n’est pas à l’ordre du jour.

Gouvernorat de l’Equateur : les états-majors des partis politiques en ébullition

Les concertations se tiennent au sein des partis politiques et plates formes en vue de désigner de potentiels candidats à l’élection du gouverneur de l’Equateur.
A ce jour, à l’opposition comme à la majorité au pouvoir, on peaufine la liste des candidats.
L’agitation observée actuellement dans les états-majors politiques fait suite à l’arrêt de la Cour suprême de justice, destituant l’ancien gouverneur de l’Equateur José Makila.
Le vide ainsi créé donne libre cours aux nouvelles candidatures, rapporte radiookapi.net
A Kinshasa, dans la plupart des sièges nationaux des partis politiques qui comptent des députés provinciaux de l’Equateur, l’heure est à la concertation.
Chacun réfléchit sur la composition d’un ticket gagnant pour l’élection du gouverneur, sur base des critères fixés du profil des candidats.
Pour le MLC, il faut à tout prix garder la seule province dont le législatif et l’exécutif sont dirigés par l'opposition sur les onze du pays.
Tandis que pour la majorité au pouvoir, c’est une occasion de tout rafler et de consolider sa suprématie sur l’échiquier national.
A ce jour donc, calendrier du scrutin n'est pas connu. La Commission électorale indépendante, CEI, pouvoir organisateur du scrutin, se dit prête à organiser l’élection du nouveau gouverneur de l’Equateur. Mais le grand handicap reste les moyens financiers.
Selon le rapporteur de la CEI, il faut à son institution au moins 43 000 dollars américains pour organiser ce scrutin.
Elle attend cet argent du gouvernement Dieudonné Mirimo ajoute que la CEI attend également d'être notifiée par un arrêt de la Cour suprême de justice.
Il faut signaler que l’assemblée provinciale de l’Equateur compte 108 députés repartis entre la majorité et l’opposition.
Par ailleurs, les dernières évolutions de la situation politique ont déclanché le processus d’une nouvelle configuration politique à l’assemblée provinciale avec des probabilités de nouvelles alliances.
Pour rappel, l’ancien gouverneur José Makila, membre de l’opposition, avait été élu avec une majorité de plus de 60 voix.
Notification de la CEI en rapport avec l'organisation de l'élection du gouverneur de l'Equateur Des précisions suivantes sont données par Délion Kimbulungu Lumpu, porte-parole de la CEI, concernant justement la notification de la CEI pour l’organisation du scrutin à Mbandaka.
En date du mercredi, 23 septembre 2009, la Cour suprême de justice a bel et bien notifié la Commission Electorale Indépendante de son arrêt destituant le gouverneur de l'Equateur et demandant à la CEI de procéder dans les délais (15 jours - article 160 de la Loi électorale).
Le vendredi, 18 août 2009, le Premier ministre, chef du gouvernement a engagé les ministères du Budget et des Finances à faciliter l'organisation matérielle de cette élection en mettant à la disposition de la Commission électorale indépendante, le somme budgétisée de 43.683$ USD pour l'organisation matérielle du scrutin.
La CEI attend toujours le décaissement desdits fonds par les institutions gouvernementales habilitées. Une fois les moyens financiers réunis, la CEI procédera à la publication du calendrier des opérations électorales pour l'élection du gouverneur du vice-gouverneur de la province de l'Equateur, souligne le porte-parole de la CEI.
Le feuilleton d’une déchéance En janvier 2009, les députés provinciaux de l’Equateur, votent, dans leur majorité, une motion de défiance contre le gouverneur José Makila pour détournement des fonds.
Le gouverneur ne se dit pas vaincu. Et conformément à la constitution, il introduit une requête en annulation de la motion de défiance à la Cour suprême de justice et demande sa réhabilitation.
Depuis lors, la province est dirigée par le vice-gouverneur Jean Claude Baende qui ne fait pas l’unanimité autour de lui, comme l’a reconnu Mgr Kumuondala.
Pendant ce temps, l’Equateur est plongé dans une crise politique sans précédent qui freine la vie publique.
En juillet dernier, 7 mois après la motion de défiance contre Makila, la crise atteint son paroxysme et les voix s’élèvent pour condamner une sorte de laxisme de la justice.
A Kinshasa, plusieurs personnalités de la province de l’Equateur haussent à nouveau le ton pour décrier cette situation qui bloque politiquement leur province.
C’est le cas de Mgr Joseph Kumuondala, archevêque de Mbandaka Bikoro et du sénateur Henri Thomas Lokondo .
Ces deux personnalités appellent la justice à décanter cette affaire pour le décollage de l’Equateur.
Thomas Lokondo, sénateur l’AMP et élu de l’Equateur. exprime sa déception face à la lenteur judiciaire et dénonce même la politisation de l’affaire Makila.
La coordination de la société civile de l’Equateur n’est pas en reste.
Elle condamne la léthargie de la Haute cour et exerce des pressions. Pressions relayées le 16 septembre par le président du Sénat.
Kengo wa Dondo, lui aussi originaire de l’Equateur, dénonce avec véhémence l’attitude des pouvoirs exécutif et judiciaire qui se sont impliqués dans la gestion de cette crise.
« La crise à l’Equateur n’a que trop duré et l’Equateur mérite, comme toute autre province, d’avoir son gouverneur », s’écrie-t-il.
Et pour aller plus loin, les sénateurs instituent une commission chargée d’enquêter sur la gestion de l’argent du Trésor public à l’Equateur.
Dès lors, la machine va se mettre en marche. Et déjà, le 11 septembre, le président de la Cour suprême de justice, Gervais Bimwenzi, annonce que la justice sera bien rendue dans une semaine sur le dossier Makila.
Le lundi 21 septembre, la Haute cour rend son arrêt dans l’affaire qui opposait depuis 9 mois le gouverneur de l’Equateur José Makila à l’assemblée provinciale de sa juridiction.
La Cour confirme donc la déchéance du gouverneur Makila à la tête de la province de l’Equateur.
Elle charge la Commission électorale indépendante (CEI) d’organiser l’élection d’un nouveau gouverneur de province, dans un délai de 15 jours, et ce conformément à la constitution.
Le gouverneur déchu s’incline devant la décision de la Cour.
Toutefois, le 27 septembre, dans une conférence de presse, José Makila, ne cache pas sa déception vis-à-vis de la justice congolaise qu’il appelle à se débarrasser de « sa carapace déshonorante pour garantir l’élan de la jeune démocratie ».
Il regrette, par exemple, que la Cour suprême de justice soit parvenue à rendre un arrêt dans un dossier pour lequel, lui qui avait introduit un recours auprès de cette juridiction, avait retiré ce recours.

Accords de Goma : les Mai Mai réclament un remaniement ministreriel

Certaines clauses des accords de Goma signés en mars dernier entre le gouvernement et les groupes armés du Nord et du Sud-Kivu dans le programme Amani ne sont pas encore respectées, selon l’ex-groupe Mai-Mai Rwenzori. Le président du groupe qui l’a déclaré mardi à Kinshasa au cours d’une conférence de presse, rapporte radiookapi.net

Pour M. Faustin Ndekesiri, président du groupe Rwenzori mué en parti politique (Union des mouvements des démocrates nationalistes/Congolais), l’intégration de son mouvement dans les institutions du pays, le gouvernement notamment, n’est pas encore effective.
Il faut donc que le président procède à un remaniement pour permettre l’intégration des signataires des accords de Goma. En dehors de la nécessité d’un remaniement gouvernemental, l’ex-groupe Mai-Mai Rwenzori estime que d’autres engagements pris par le gouvernement traînent à se réaliser, notamment l’accélération des dossiers introduits par les anciens mouvements pour se muer en partis politiques ainsi que la reconnaissance des grades de leurs membres au sein de l’armée et de la police. Faustin Ndekesiri reconnaît quand même des avancées significatives dans les engagements du gouvernement, comme l’application de la loi sur l’amnistie. Concernant le remaniement gouvernemental, rien n’est encore dit de manière précise si les membres des ex-groupes armés feraient partie du futur exécutif national. Le sujet est certes sur toutes les bouches, et selon des sources dignes de foi, les discussions pour un chambardement seraient en cours sur fond d’une divergence de vues au sein même de la classe politique.
Si tous sont unanimes sur la nécessité de ce chambardement, l’on ne s’accord pas sur les objectifs.
Pour les uns, il faut remanier pour permettre l’intégration des signataires des accords de Goma, ce que l’ex-groupe Mai-Mai et d’autres mouvements réclament, mais pour les autres, l’objectif serait de répondre d’abord aux préoccupations du peuple en termes de ses conditions sécuritaires, sociales et économiques.
Il va appartenir donc au chef de l’Etat lui-même de départager les uns et les autres.

Révision de la Constitution : le sujet rebondit à l’Assemblée nationale

Après le Sénat, la révision de la Constitution de la 3e République est également évoquée à l’Assemblée nationale.
Le sujet figure dans l’avant-projet du calendrier présenté aux députés à la plénière de vendredi.
Il s’agit, à la Chambre basse, en fait, d’un rebondissement, car une proposition de loi portant révision de certaines dispositions de l'actuelle loi fondamentale avait déjà été présentée il y a près deux ans, rapporte radiookapi.net

Il est question maintenant pour l’Assemblée nationale d’actualiser donc cette proposition de loi qui date de novembre 2 007, avant que la matière ne soit inscrite dans le calendrier de la session en cours.
Cette actualisation concernerait la liste des signataires de la proposition ainsi que le fond du texte roposé en son temps, selon le bon vouloir des signataires. Ils étaient près de 300.
Le député Tshibangu Kalala, l’initiateur de la proposition explique : « Il y a eu, depuis 2 007, des députés qui sont décédés, et ceux qui sont devenus ministres. La semaine prochaine, nous allons faire l’assemble générale des signataires pour actualiser la liste. Ceux qui n’avaient pas signé la liste en 2 007 pourront signer aujourd’hui. Les signataires sont totalement libres, soit de retirer un article que nous avions retenu en 2 007, soit d’ajouter pour présenter quelque chose de bien pour notre peuple. »
Pour rappel, le texte de 2 007 proposait la révision des dispositions constitutionnelles relatives au mandant des parlementaires et des députés provinciaux, ainsi qu’au Conseil supérieur de la magistrature.
Pour le mandat des parlementaires, les initiateurs de la proposition voulaient qu’en cas de nomination à un poste au gouvernement et dans une entreprise publique, le parlementaire nommé ne puisse perdre son mandat d’élu, mais que celui-ci (ce mandat) reste tout simple suspendu.
Quant aux députés provinciaux, le texte initié par le député Tshibangu Kalala suggérait que ces derniers puissent également jouir de l’immunité parlementaire.
Enfin, la proposition voulait aussi que le droit de siéger au Conseil supérieur de la magistrature s’élargisse aux non magistrats.
Aujourd’hui, le sujet refait surface au moment où le chef de l’Etat, Joseph Kabila, vient de mettre en place une commission inter institutionnelle d’évaluation de la Constitution en vue d’une éventuelle révision.