24 avr. 2010

Assemblée nationale: des députés accusent le gouvernement de fragiliser les provinces

Il y a de l’orage dans l’air entre les provinces et le pouvoir central. Le Premier ministre l’a constaté mercredi à l’Assemblée nationale. Convoqué pour répondre à une question orale du député Jean-Lucien Busa, Adolphe Muzito a reçu 400 questions de parlementaires, surtout sur la « déstabilisation des institutions provinciales par le pouvoir central. »

Il dispose d’une semaine pour y répondre.
Certains députés ont affirmé que le pouvoir central a joué un rôle néfaste dans la crise institutionnelle en Equateur, dans la démission des gouverneurs du Sud-Kivu et du Maniema, ainsi que dans la démission du bureau de l’assemblée provinciale du Bandundu.

Les préoccupations des députés nationaux sont largement dues à l’attaque, le 4 avril, de la ville de Mbandaka par un mouvement insurrectionnel.

Financer les provinces

Adolphe Muzito devra également s’expliquer, entres autre, sur la situation financière difficile que traversent les provinces.
Plusieurs députés sont d’avis que ces collectivités territoriales sont financièrement démunies. Ils déplorent aussi le fait que l’apport financier du gouvernement ne soit pas connu.

Pour préciser les subventions du gouvernement, le député Disashi Kalenga a interpellé Adolphe Muzito : « Il y a des mécontentements concernant les 40 % de rétrocession prévus par la constitution (NDLR: des recettes à caractère national dues aux provinces). Voulez-vous dire au peuple congolais, à travers la représentation nationale, le montant exact que le gouvernement a versé à chaque province et sa périodicité depuis 2007 ? »

Pour le Premier ministre, trois provinces seulement disposent d’atouts suffisants pour se prendre en charge : Kinshasa, le Bas-Congo et le Katanga.

Le développement du pays ne serait pas équilibré sans recettes à l’échelon national, selon le chef du gouvernement congolais. Il a ajouté: « Outre les recettes alignées par le pouvoir central pour les provinces et l’appui des partenaires techniques et financiers, les provinces sont appelées à générer leurs recettes propres. »

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Le Ministre Lambert Mende est devenu le mal aimé des députés nationaux à l’Assemblée nationale pour son verbe incisif !

Il n’est un secret pour personne dans les milieux politiques de la RDC que le ministre Lambert Mende est devenu un défenseur pugnace des positions gouvernementales au point que des députés à la représentation nationale qui ne le portent pas dans le cœur n’hésitent pas à s’acharner sur lui.

Décidément, il est très difficile pour les responsables publics d’avoir la côte dans l’hémicycle de Lingwala. Cela relève même d’un exploit tellement que les députés nationaux ne se sont jamais embarrassés des considérations sentimentales.

Les membres du gouvernement en savent quelque chose. L’un d’entre eux, en l’occurrence Lambert Mende Omalanga, ministre de la Communication et des Médias, en a fait l’amère expérience au cours de la séance du mercredi 23 avril 2010. En effet, c’est au cours de cette plénière consacrée pourtant au Premier ministre, que le porte-parole du gouvernement a pu réaliser le degré d’antipathie que lui vouent les élus nationaux.

Accusé de donner souvent un point de vue contraire, ternissant l’image du gouvernement et ne traduisant pas les réalités vécues sur terrain, Lambert Mende a fait les frais du mécontentement des élus nationaux sur la communication du gouvernement.

Adolphe Muzito a appris, lors de ce débat, que son ministre de la Communication et des Médias pèche par un excès de zèle lorsqu’il explique certaines positions du gouvernement. Il est accusé de tromper délibérément la population, laquelle mérite respect et considérations et qui a, en outre, le pouvoir constitutionnel de recevoir le rapport sur la marche de l’Etat.

Lambert Mende serait entrain de mentir ou obligé de le faire pour sauver les meubles, dixit les opposants. Mais en réalité, il n’en est rien. Le porte-parole du gouvernement ne fait que donner le point de vue officiel du gouvernement congolais. Dans tous les pays du monde, même les plus démocratiques, il existe toujours un point de vue officiel à défendre. Et c’est ce que fait Mende. Dès lors, pourquoi l’accuse-t-on ?

La réponse réside dans la stratégie de l’opposition qui consiste à rejeter en bloc le travail du gouvernement et à déstabiliser les ténors de l’autre camp. La personnalité de Lambert Mende dérange et il convient à tout prix de le descendre pour accentuer la fragilité gouvernementale.

Mende en est conscient certainement, mais que peut-il d’autre sinon assumer pleinement ses responsabilités dans leur plénitude ? Il est aussi vrai que l’homme ne compte pas que des amis même au sein de sa famille politique. Il est curieux, tout de même, de constater l’acharnement des élus sur la personne de Mende comme si le gouvernement congolais était incapable de dire la vérité. C’est une manifestation de la faiblesse de l’opposition et une façon déloyale de concevoir la politique.

ZM/LA République

Shabunda : une milice en recrutement depuis plusieurs semaines

L’initiateur distribue des tenues de la police nationale congolaise (PNC) et des armes pris à certains agents de l’ordre. Les recrues reçoivent un fusil et cinquante dollars.

Au Sud-Kivu, le dénommé Kyatenda recrute depuis plusieurs semaines une nouvelle milice dans le territoire de Shabunda. Ce dernier s’est déjà illustré par des enlèvements, selon l’administrateur du territoire.

Louis Boboto, administrateur du territoire de Shabunda, précise que Kyatenda est originaire du territoire et a officié comme président sportif à Bukavu.

L’homme, accusé de préparer une nouvelle rébellion, avait déjà été arrêté, puis relâché.

L’autorité territoriale déclare à ce sujet : « Ça fait une semaine que j’ai été saisi de cette situation. J’ai demandé à mes services de sécurité de descendre sur le terrain pour vérifier tout cela. Nous avons fait appel à la 10ème région militaire et au colonel Delphin de l’opération Amani Leo pour essayer de les arrêter ».

Le porte-parole du gouvernement provincial a indiqué que les autorités militaires et politiques du Sud-Kivu se penchent sur cette question.

Radio Okapi

1600 kilos de coltan saisis à l’aéroport de Kinshasa

Le colis de 1600 kilos saisi mardi à l’aéroport international de N’djili contient bien du coltan, affirment les sources proches du ministre des Mines.

Le Centre d’évaluation, d’expertise et de certification (CEEC) doute encore de la nature de ce colis en attendant le résultat de l’expertise en cours.
Ce colis, appartenant à un citoyen gambien, était prêt pour l’embarquement vers Paris par un vol d’Ethiopian Airlines.

Au ministère national des Mines, on indique que ce colis proviendrait de Walikale, au Nord-Kivu, à destination de la France.
Mais le ministère provincial des Mines de Goma n’est pas au courant d’une quelconque fraude.

Selon le ministère national des Mines, il s’agit d’un colis déjà travaillé, représentant environ 30000 dollars américains, dont les recettes devaient échapper à l’Etat congolais.

Le CEEC, par la voix de son administrateur, Léonide Mupepele, reste sceptique: S’il s’agit de minerai en provenance de Walikale, pourquoi le Gambien n’a-t-il pas voulu l’expédier par Goma ou Bukavu au lieu de passer par Kinshasa ?

Or, poursuit-il, le prix du kilo de coltan varie enter 17 et 20 dollars. Pour pareille quantité, le patron du CEEC estime que le détenteur de cette cargaison enregistrerait des pertes énormes.

Mais, si la version du ministère national des Mines tient, il sera donc question de s’interroger sur la trajectoire suivie par ce colis.
C’est en principe jeudi que le CEEC déterminera la nature de ce minerai avant de se prononcer.

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Les écrivains congolais manquent de soutien

Difficile pour les nouvelles plumes en RDC de se lancer pour de bon dans la littérature. Le budget alloué par le gouvernement dans le secteur est très minime.

Le professeur Lucien Misenga Mulondwa l’a déclaré à Kindu à l’occasion de la journée mondiale du Livre et du Droit d’Auteur célébrée vendredi 23 avril.

Cet écrivain, chercheur et enseignant à l’université souligne que « les auteurs se débrouillent pour réaliser leurs œuvres d’art avec leurs moyens personnels. »

La situation au Maniema reflète celle de l’ensemble du pays. Lucien Misenga Mulondwa explique : « Il n’y avait auparavant pas de culture littéraire dans cette province. Nous avons à présent quelques établissements d’enseignement supérieur. Mais il n’y a pas encore d’associations d’écrivains ou de chercheurs. »

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Léopards: succession de Patrice Neveu, la Fecofa lance un appel à candidatures

Un diplôme d’entraîneur professionnel de niveau A reconnu par la FiFa, une expérience professionnelle de dix ans au minimum, avoir déjà entraîné une équipe nationale qui a atteint au moins une demi-finale dans un tournoi majeur, tels sont, entre autres, les critères fixés par la Fédération congolaise de football association (Fecofa) pour trouver le successeur de Patrice Neveu.

L’appel à candidatures est lancé depuis mardi le 20 avril.
Le futur sélectionneur national devra répondre à dix conditions, au total, parmi lesquelles celles relatives aux performances techniques: au moins deux titres avec un club ou une équipe nationale.

En plus, il devra faire preuve d’une bonne moralité, avoir un carnet d’adresses bien fourni, maîtriser la langue française, accepter de résider en RDC pendant toute la durée du contrat et de travailler en conformité avec les clauses du contrat signé ainsi qu’avoir une parfaite connaissance du football africain.

Le premier objectif du successeur de Patrice Neveu sera de conduire les Léopards seniors à la campagne de la CAN 2012. La RDC a été absente lors de deux dernières éditions de cette compétition: 2008 et 2010.

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Insécurité à Beni: la société civile propose la démilitarisation de la ville

Les populations de la ville de Beni et de ses environs, dans la province du Nord-Kivu, dénoncent la récurrence des actes d’assassinat, d’extorsion et de cambriolage ces trois dernières semaines.

Les associations locales estiment que certains militaires FARDC, livrés à eux-mêmes, sont la cause de ces troubles. C’est pourquoi elles demandent le retrait des troupes hors des zones urbaines.

Les autorités provinciales sont appelées à trouver des solutions urgentes à cette situation. Le maire de la ville, Gyslain Mukunza Bayengo, a lancé jeudi 22 avril une traque de ces bandits armés qui trouvent leur refuge dans la société et même dans certaines familles.

A travers des messages diffusés dans les radios locales, il appelle la population à collaborer avec la police et d’autres services de sécurité pour les dénoncer.

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Mbujimayi: un conflit minier dégénère

Les habitants de deux localités du groupement de Tshaba (Bena Tshendela et Bakua Hoyi) dans le territoire de Miabi au Kasaï oriental sont en conflit avec leur chef André Tshimanga. Celui-ci a confisqué tous les puits de diamant de la mine de Masaka.

Selon les sources policières, le chef a signé, en début de cette semaine, un contrat avec un négociant en diamant pour l’exploitation de douze puits de diamant. Il favorise ainsi les étrangers au détriment des jeunes autochtones.

Ces derniers ont pris d’assaut la mine de diamant de Masaka, et ont mis le feu à tous les campements. L’incendie a détruit une vingtaine de cases et de maisons alentours.
Les habitants de Bena Tshendela et de Bakwa Hoyi réclament le remplacement immédiat de leur chef.

La tension demeure perceptible, selon des témoins. C’est pourquoi l’inspection provinciale de la police a positionné, à partir d’hier soir à Tshaba, un groupe de 25 éléments. Objectif : décourager les pyromanes.

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L’Université de Kinshasa et son centre nucléaire menacés de disparition

«Si l’on intervient pas maintenant, les érosions risquent d’emporter ces édifices dans un plus bref délai » C’est le cri d’alarme lancé par le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire, à l’issue d’une visite vendredi dernier sur le site universitaire.

Le ministre était à la tête d’une délégation composée notamment du vice-Premier ministre et président de la commission économico-financière du gouvernement, Simon Bulupi Galati.

Selon Léonard Mashako Mamba, la dernière pluie qui s’est abattue sur la ville de Kinshasa a accéléré la dégradation de la situation.

Le ministre Mashako explique le danger que court le site universitaire: Vous me donnez l’occasion de lancer un cri d’alarme désespéré parce que les érosions sont en train d’emporter la première et la plus grande université du pays.

La coupure de la route qui est entre les Cliniques universitaires et le CNPP, avec la quasi certitude que dans les deux prochaines pluies, la fondation de l’Ecole de santé soit attaquée.

Le ministre Mashako note aussi toutes les érosions qui menacent le Centre nucléaire, les Cliniques universitaires et les facultés de médecine, des sciences et de pharmacie.

Pour le ministre, l’urgence s’impose : L’urgence est urgentissime. Je pense que si on fait un mois sans intervenir comme on l’a si bien fait pour l’aéroport international de la Luano à Lubumbashi au Katanga, si on n’intervient pas maintenant, il sera difficile. Il ne faut pas qu’on attende et qu’on dise qui aurait fait quoi.

Aujourd’hui, l’Université de Kinshasa est en danger. Il est important qu’à tous les niveaux on puisse se mobiliser pour sauver cette université.
Le ministre Mashako a interdit, il y a quelque temps, l’exploitation de la terre jaune sur la colline de l’Université de Kinshasa par les Chinois. Car, sur cet endroit, une dizaine de têtes de nouvelles érosions a vu jour.

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Jacques Kazadi, un homme d’affaires, abattu à Kinshasa

Le meurtre a eu lieu vendredi à 21 heures dans la commune de Kintambo, aux croisements des avenues Bangala et Kivu. Selon les premiers témoignages, Jacques Kazadi, mieux connu sous le nom de Jacques Business, a été abattu à bout portant par des hommes armés non autrement identifiés.

L’inspecteur provincial de la police de Kinshasa confirme cet assassinat. Le général Dieudonné Oleko annonce l’arrestation de deux suspects, présumés auteurs de ce meurtre.

Il en explique les circonstances: Effectivement, M. Kazadi a été abattu la nuit dernière à bord de son véhicule.

D’après le récit, il est parti de chez lui pour se rendre quelque part où il était appelé par un ami. Mais en cours de route, il a été attaqué, tué par des malfrats.
Le général Oleko annonce par ailleurs l’arrestation de deux de ces malfrats. Il regrette qu’on ait ôté la vie à un jeune homme qui se débrouille.

L’inspecteur provincial de la police réfute une implication quelconque de la police dans cet assassinat. Car, selon lui, la tendance est de croire que la police est là et qu’elle ne fait rien. « Il n’ y a aucun pays au monde où on ne connaît pas des cas pareils, malheureusement, cela arrive chez nous », conclut-il.

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Insécurité: 7 000 ménages des déplacés bloqués à Kitshanga

Plus de 7 mille ménages de déplacés ne peuvent pas retourner dans leurs villages d’origine. Ils sont donc bloqués à cause de l’insécurité dans l’agglomération de Kitshanga, à cheval entre les territoires de Masisi et de Rutshuru, à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Goma.

Ces déplacés demandent la sécurisation de leurs villages d’origine pour leur retour. Ils ont présenté cette doléance au représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations unies en RDC, en visite de travail dans ce secteur.
Les déplacés ont accueilli la délégation du représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations unies.

Plus de 3 400 ménages de déplacés vivent dans le camp de Kahe, 4 000 autres dans celui de Mungote, dans cette même agglomération. Ils affirment vivre dans des conditions difficiles car la situation sécuritaire ne leur permet pas encore de retourner dans leurs villages d’origine.

L’un d’eux explique: Il n’y a pas toujours de sécurité dans nos milieux d’origine. C’est ce qui nous empêche de rentrer. Il y a des rebelles qui sont là, ils tuent, pillent et violent.
Le représentant spécial adjoint se dit touché par la situation de ces déplacés.

Fidèle Sarassoro promet d’investir plus d’efforts dans les réponses humanitaires à apporter: Il faut admettre qu’il y a une amélioration de la situation. Je crois qu’il y a encore des défis qui demeurent. C’est pourquoi dès mon retour à Kinshasa, je souhaiterais avoir une réunion avec la communauté humanitaire pour voir comment accentuer davantage dans ce domaine là.

Fidèle est accompagné dans cette tournée des représentants des agences spécialisées des Nations unies.

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Haut plateaux: les Mai Mai d’Idi Amin prennent un préfet d’école en otage

Le préfet d’une école secondaire des hauts plateaux d’Uvira est entre les mains des Mai Mai du groupe Idi Amin depuis vendredi dernier. Les Mai Mai lui reprochent t d’avoir incité les élèves de son école à la révolte, il y a 4 jours.

Au cours de cette révolte qui le drapeau de la coalition a été détruit et deux élèves ont été tués par balles des Mai Mai.
Le préfet a été appréhendé par un autre groupe réfractaire à l’intégration, les FRF, pendant qu’il voulait échapper aux poursuites lancées contre lui depuis le début de la semaine. Les FRF l’ont conduit immédiatement auprès du chef Mai Mai Idi Amin qui le recherchait.

La société civile de Rubuga craint pour la sécurité de ce chef d’établissement. Le groupe Mai Mai Idi Amin le considère comme instigateur du débordement des élèves. Ceux-ci auraient saboté les symboles de l’USDR (Parti des patriotes congolais pour la révolution), en déchirant le drapeau de ce mouvement.

Les élèves protestaient contre la perturbation des cours suite aux affrontements entre les FARDC et les Mai Mai réfractaires à l’intégration. Deux élèves ont été tués par balles.

La société civile s’inquiète. Elle exige la libération de l’otage. Le chef du groupe annonce que le préfet est auditionné et qu’il pourrait le libérer après cette instruction.

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9 avr. 2010

Assassinat à Beni du journaliste Chebeya : le Chef de l’Etat promet des sanctions contre les auteurs de ce crime


Réaction remarquée du président de la République face au nouveau cas d’assassinat de journaliste congolais à l’Est du pays pour lequel le Chef de l’Etat présente ses condoléances à la famille du défunt et de la presse en RDC tout en promettant d’attraper et de sanctionner les meurtriers.

La presse congolaise est à nouveau affectée par le cas de l’assassinat encore signalé à l’Est du pays, précisément à Beni au Nord-Kivu, d’un journaliste cameraman en la personne de Patient Chebeya. Ce meurtre de plus d’un membre de la corporation des hommes des médias de la RDC a vie appelé la réaction du Chef de l’Etat qui présente ses condoléances à la famille du disparu et à toute la famille journalistique.

Les services sont mobilisés afin de mettre la main sur les auteurs de ce énième crime contre les journalistes. Une sanction exemplaire attend les auteurs de ce crime qui tend à semer le doute sur les efforts du Chef de l’Etat et du gouvernement pour sécuriser le pays et rassurer les investisseurs.

L’assassinat des journalistes à l’Est de la Rdc est en passe de devenir un fait banal, une coutume au point de ne plus émouvoir personne. C’est pour qu’il n’en soit pas ainsi que le Chef de l’Etat, Joseph Kabila, par son Conseiller spécial en matière de sécurité, Pierre Lumbi, a tenu à élever le ton.

En effet, dans une rencontre avec la presse au Mont-Ngaliema, le Conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité, Pierre Lumbi, a donné le point de vue du président de la République sur l’assassinat actuellement déploré du journaliste Patient Chebeya. Le confrère a été assassiné par des inconnus dans la nuit du lundi 5 avril 2010 alors qu’il se trouvait à son domicile à Béni.

Le Chef de l’Etat, par son conseiller spécial, a rappelé que « Ce meurtre vient s’ajouter à la liste noire des assassinats des journalistes dans notre pays pendant l’exercice de leur travail ». Le président de la République n’est pas resté insensible.

Il a donc tenu, avant toute chose, de présenter ses condoléances à la famille du disparu. « Nous voudrions présenter nos condoléances les plus attristées à Madame Patient Chebeya Bankome, ainsi qu’à tous ses enfants, et leur exprimer toute notre tristesse, toute notre compassion, de même que toute notre solidarité », peut-on lire dans la déclaration du Conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité.

L’autorité suprême du pays a également tenu à consoler toute la famille communicationnelle qui vient de perdre encore un de ses membres. « Nous exprimons les mêmes sentiments à toute la famille journalistique touchée au plus profond d’elle-même et traumatisée dans sa mission d’informer ».

Condamnation énergique du crime

Le Chef de l’Etat n’entend pas s’arrêter à la consolation de la famille éprouvée. Etant donné que l’on n’est pas au premier assassinat, le Conseiller spécial a commencé, au nom du Chef de l’Etat, à condamner cet acte. « Face à une telle tragédie, nous condamnons de la manière la plus énergique ce crime crapuleux contre un homme qui ne faisait rien d’autre que remplir son devoir d’informer. Et à cette triste occasion, nous voulons vous rassurer que ce crime ne restera pas impuni ».

Le Chef de l’Etat insiste sur le fait que ce crime sur la personne de journaliste n’est pas le premier. Il veut cependant qu’il soit le dernier. La seule façon pour y parvenir, c’est de sanctionner de façon exemplaire les auteurs de ce meurtre. Car, a déclaré le Conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité : « Ce crime est d’autant plus odieux qu’il s’inscrit dans une série d’autres crimes de même nature contre des journalistes, ceux-là mêmes qui incarnent la liberté d’expression dans notre pays ».

Ce crime, outre le fait qu’il frappe un innocent, un homme dont la mission est d’informer, est considéré comme une pesanteur aux efforts du président de la République et de tout le gouvernement congolais en vue de sécuriser tout le monde et rassurer les investisseurs.

Le Conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité a tenu à le rappeler en ces termes : « Cet incident malheureux, comme nous le disions tout à l’heure, survient au moment où tous les efforts du Chef de l’Etat et du Gouvernement sont mobilisés en vue de stabiliser et de sécuriser l’ensemble du pays, rassurer les investisseurs et assurer la protection des personnes et de leurs biens ».

C’est clair que le Chef de l’Etat sent ce crime contre la personne d’un journaliste comme un sérieux coup porté contre son action et celle de tout le gouvernement congolais. C’est une raison de plus pour que tout soit mis en œuvre afin que les auteurs de l’odieux assassinat soient démasqués et punis.

Il saisit toute la peine de la famille communicationnelle et tout le traumatisme qu’elle a subi à la suite de ce crime crapuleux contre un de ses membres. « En attendant les résultats des enquêtes que nous avons d’ores et déjà engagées au niveau de tous les services sur place à Béni, pour connaître les circonstances exactes et le mobile de ce crime odieux, nous voudrions exprimer les regrets et la compassion du Chef de l’Etat et du Gouvernement à l’endroit de la famille du journaliste disparu et à l’endroit de toute la corporation des journalistes de notre pays.

Nous voulons rassurer ici, tous les Congolais, et en particulier tous les journalistes, de la détermination du Chef de l’Etat à protéger les libertés fondamentales notamment celle d’expression, à protéger les journalistes dans l’exercice de leur métier et à garantir leur indépendance.

C’est pourquoi le Président de la République et tout le Gouvernement s’engagent à tout mettre en œuvre pour retrouver les coupables et les sanctionner sévèrement, afin de décourager définitivement, dans notre pays, la culture du crime organisé et impuni ».

Mettre fin à l’impunité

La peur de la sanction est le commencement de la sagesse pour ceux qui ont pris l’option d’utiliser les assassinats comme mode d’expression. Tant que ces gens existeront, ils devront leur existence à l’absence de la sanction.

Il s’avère malheureusement que dans ce pays, tout est politisé à tel point qu’en cas de crime comme celui de notre confrère Chebeya, chacun cherche les assassins de son choix. Tous ceux que la police et les autres services réussissent d’arrêter sont déclarés « boucs-émissaires ».

Ainsi, on laisse entendre que les vrais coupables seraient encore en liberté. Cela, non seulement décourage la police dont les actions ne sont pas reconnues, mais aussi fait des supposés criminels des martyrs, parce que certaines Organisations non gouvernementales crient haut et fort qu’ils ne sont pas des vrais coupables.

Toutefois, les services qui se mobilisent pour mettre la main sur les assassins du confrère Chebeya doivent oublier ces positions politiciennes pour faire leur travail. Ce que le Chef de l’Etat attend, c’est l’arrestation des assassins, afin de leur faire payer leur crime.

Joachim Diana G./L’Avenir

L’incertitude persiste sur l’avenir de Vodacom Congo

La firme sud-africaine Vodacom et son partenaire congolais Congo Wireless Network (CWN) ne sont pas arrivés à un accord sur l’avenir du groupe Vodacom Congo.

C’est ce qu’a déclaré à l’agence Reuters le patron de Congo Wireless Network mercredi à l’issue de la rencontre qui a réuni les deux partenaires en Afrique du Sud.

Une querelle les oppose depuis de longs mois. Le partenaire sud-africain Vodacom aurait emprunté 180 millions de dollars pour sauver le groupe Vodacom Congo de la faillite en 2009. Conséquence: les parts de CWN, soit 49%, devraient être revues à la baisse. Le partenaire congolais a brandi la menace de poursuite judiciaire.

La rencontre de mercredi était donc décisive pour discuter de la question devant le conseil d’administration du groupe Vodacom Congo en Afrique du Sud. « Nous n’avons pas trouvé de conclusion formelle pour l’avenir du groupe Vodacom », a déclaré à l’agence Reuters Alieu Conteh, le patron de Congo Wireless Network.

Mardi, le patron de CWN avait clairement indiqué au journal sud-africain Business Report ce qu’il considère comme l’unique alternative pour régler ce conflit: la vente du groupe Vodacom Congo ou sa dissolution pure et simple.

La réponse de la sud-africaine Vodacom ne s’était pas fait attendre. L’opérateur sud-africain privilégiait un règlement à l’amiable mais restait prêt à se défendre devant toute action en justice, avait déclaré à Reuters Bob Collymore, responsable au sein de Vodacom/SA.

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8 avr. 2010

Après l’attaque des Enyele : Joseph Kabila à Mbandaka

Pour rétablir définitivement la sécurité dans la ville de Mbandaka, le président de la République y préside personnellement, ce jeudi, le Conseil supérieur de la Défense. Question de prendre des dispositions utiles sur place et faire un tour d’horizon complet de la situation sécuritaire sur toute l’étendue du territoire national. Ainsi, la plénière de l’Assemblée nationale d’hier mercredi qui devrait être consacrée à l’audition des ministres de la Défense et de l’Intérieur sur le même objet a été reportée. Partie remise.
Le chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, préside ce jeudi 8 avril, à Mbandaka, le Conseil supérieur de la défense, conformément aux prescrits de l’article 192 de la Constitution. L’information a été confirmée par le vice-président de l’Assemblée nationale, Boris Mbuku Laka, au cours de la séance plénière qu’il a présidée, hier mercredi 7 avril, dans la salle des Congrès du Parlement.

Le choix du chef-lieu de la province de l’Equateur pour abriter ces « assises hautement stratégiques » se justifie par le fait que la ville de Mbandaka vient d’être le théâtre des affrontements armés entre les insurgés Enyele et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) appuyées par les forces de la Monuc.

Pour préparer cette rencontre, une délégation conjointe FARDC-Monuc conduite par le chef d’état-major général des FARDC, le général Didier Etumba et le commandant de la Monuc, le général Babacar Gaye, a précédé sur les lieux, le mardi 6 avril 2010. Les hautes hiérarchies militaires des FARDC et de la Monuc sont allées réconforter les soldats des FARDC et de la Monuc qui ont vécu des moments difficiles lors de l’attaque des Enyele, le dimanche 4 avril, à l’aéroport de Mbandaka. Question d’évaluer la situation militaire sur le terrain, a affirmé radio Okapi.

PLENIERE SUSPENDUE

Entre-temps, du côté de l’Assemblée nationale, la tension est montée d’un cran jusqu’à la suspension de la séance plénière prévue hier mercredi 7 avril. Et pour cause. Alors que le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Adolphe Lumanu et celui de la Défense, Charles Mwando Nsimba, étaient attendus à la représentation nationale pour fournir des explications sur la situation de Mbandaka, les députés étaient sidérés de voir qu’à la place, le Bureau de l’Assemblée faisait entrer les ministres des Hydrocarbures et des Infrastructures pour répondre aux questions orales.

« Par rapport à la situation sécuritaire à Mbandaka, le Premier ministre avait adressé, hier soir à 22 heures, une lettre à la représentation nationale

Aussitôt que le rapporteur avait fini de lire, avec l’autorisation du 1er vice-président de l’Assemblée nationale, la correspondance du Premier ministre pour présenter les excuses du gouvernement sur l’empêchement de ses deux membres qui se seraient rendus à Mbandaka le même mercredi pour prendre part au Conseil supérieur de la défense qui se tient ce jeudi, une motion d’ordre du député Patrick Mayombe vient tout bousculer. « Puisque les deux ministres qui devraient nous éclairer sur la situation préoccupante de Mbandaka ne sont pas là, il n’y a aucune opportunité d’écouter ceux qui se sont présentés », a dit ce député de l’opposition. C’est la clameur spontanée qui monte dans la salle. Il fallait départager les uns et les autres sur la question.

Me Boris Mbuku invite le député Justin Bitakwira à soutenir la motion ainsi que Sophie Kakudji à la rejeter. Après les deux interventions pour et contre, la motion a été soumise au vote. La majorité des députés présents dans la salle ont soutenu la motion, signe que lorsqu’il s’agit de la question qui menace l’intégrité du territoire national, il n’y a plus de fossé entre la Majorité et l’Opposition.

Les deux membres du gouvernement n’avaient même pas eu le temps de s’exprimer puisque la plénière a été simplement suspendue. Et le rendez-vous remis sine die.

DES INTERROGATIONS

Dans les couloirs de l’hémicycle, des commentaires fusent dans tous les sens. Des interrogations aussi. Est-ce un vaste complot pour déstabiliser les institutions de la République ? Qui serait derrière les insurgés Enyele ?

Certains députés se demandent si l’entrée de ces insurgés en plein jour à Mbandaka ne s’est pas fait en intelligence avec les services de sécurité pour, après, procéder aux enlèvements et autres exécutions sommaires des populations qu’on assimilerait aux Enyele. D’autres députés, comme François Muamba du MLC, ont démontré qu’avec ce qui est arrivé à Mbandaka, il est tôt de demander le départ de la Monuc.

« Quoiqu’il en soit, il y a eu bel et bien attaque à Mbandaka. Ce n’était pas une simple révolte des pêcheurs autour des étangs. Il y a lieu de repenser sérieusement notre système de sécurité et de défense », a déclaré un autre député de l’Opposition.

Ceci dit, le rapport de la réunion du Conseil supérieur de la défense est attendu avec beaucoup d’impatience. Surtout les résolutions qui en découleront pour le renforcement des mesures de sécurité sur toute l’étendue du territoire national.


Kinshasa, 8/04/2010 (LP/MCN, via mediacongo.net)

6 avr. 2010

Mbandaka: Les FARDC pourchassent encore les insurgés Enyele



publié ce 05/04/2010 il y a 12 heures, 35 minutes, sous Actualité, La Une, Politique, Équateur. Vous pouvez suivre les réponses à cet article grâce au RSS 2.0.

Les militaires FARDC appuyés par la Monuc pourchassent, depuis ce lundi après-midi, les insurgés Enyele en débandade dans la forêt de Djombo, localité périphérique de la Ville. L’aéroport de Mbandaka, repris par les FARDC ce dimanche reste toujours sous leur contrôle. De retour ce jour à Mbandaka, le gouverneur JeanClaude Baende a lancé un appel au calme.

Dès son arrivée, le chef de l’exécutif de la province de l’Equateur a tenu une réunion extraordinaire du comité provincial de sécurité dans sa résidence. A l’issue de cette réunion, Jean Claude Baende a déclaré à Radio Okapi que la situation sécuritaire était sous contrôle des FARDC.

D’après lui, des dispositions sécuritaires sont prises pour mettre l’ennemi hors d’état de nuire. Il a demandé aux habitants de Mbandaka de retourner à leurs activités dès demain mardi.

La Monuc et les FARDC ont réaffirmé dans l’après-midi à Kinshasa qu’elles travaillent ensemble pour renforcer le contrôle de la ville de Mbandaka par les militaires loyalistes. Une déclaration faite à l’issue d’une réunion d’évaluation de la situation à la primature.

Au moins 14 morts

Le ministre congolais des affaires foncières, qui assure l’intérim du porte-parole du gouvernement, a livré le bilan des affrontements. Maj Kisimba a parlé des deux éléments de la Monuc, un militaire FARDC, deux policiers et neuf insurgés tués.

Les sources médicales de Mbandaka ont avancé un bilan similaire. Quatorze corps se trouvent actuellement à la morgue de l’hôpital général de référence de Wangata. On dénombre aussi neuf blessés graves et quatre légers, selon les mêmes sources.

Les responsables de cette institution hospitalière craignent un débordement à la morgue dans l’hypothèse où le bilan s’alourdit. La capacité de la morgue de l’hôpital général de référence de Wangata n’est que de dix-huit corps.

Flambée des prix

Sur le terrain, magasins et boutiques sont restés fermés l’après-midi. Conséquence: les prix des denrées alimentaires prennent l’envol. Une bouteille d’huile, vendue à 600 Francs congolais samedi, se négocie actuellement à 1500 Francs congolais.

Interpellation

Le collectif des organisations des jeunes solidaires du Congo-Kinshasa, Cojeski, a interpellé le chef de l’Etat lundi à Kinshasa. Dans une déclaration à la presse, ce collectif à Joseph Kabila d’user de toutes ses prérogatives pour mettre fin à l’insécurité dans cette partie du pays.

Le même message est lancé aux présidents de deux chambres du parlement.

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Foot-RDC: Moïse Katumbi offre 40 000$US à Vclub et à DCMP



publié il y a 12 heures, 31 minutes, sous Kinshasa, Sport. Vous pouvez suivre les réponses à cet article grâce au RSS 2.0.

Moïse Katumbi, président du Tout Puissant Mazembe
Le président du tout puissant Mazembe, Moïse Katumbi, a remis lundi à Kinshasa une enveloppe de 40.000$US aux clubs kinois, Vclub et DCMP.

Chacun de ces clubs recevra donc 20.000$US. Il s’agit d’un geste de remerciement pour l’appui que ses supporters ont apporté au TP Mazembe au cours du match retour qualificatif en 8e des finales de la ligue des champions, face à l’APR FC du Rwanda (2-0/0-1).

Mazembe évolue à Kinshasa, en ligue des champions de la CAF et en Linafoot, en attendant la fin des travaux de réhabilitation du stade de la Kenya à Lubumbashi.
Par ailleurs, le président du TP Mazembe, en accord avec la Fecofa, a proposé l’organisation d’un tournoi doté de 500.000 $US entre Vclub, DCMP, Lupopo et Mazembe.

Le dit tournoi se déroulera lors de la réouverture du stade de la Kenya prévu en fin mai 2010. A cette occasion, ce stade sera rebaptisé « Stade Kibasa Maliba».

En outre, les dirigeants de Mazembe, DCMP et Vclub présents au siège de la Fecofa, ont décidé de ne plus apporter un quelconque appui aux équipes étrangères qui viendront en challenge en terre congolaise.

« Plus rien ne pourra opposer les dirigeants de ces clubs pour le progrès du football congolais », ont-ils dit, dans un communiqué lu par le secrétaire général de Vclub, Banishayi.

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Mbandaka ville fantôme ce lundi matin

publié ce lundi05 /04/2010 il y a 18 heures, 3 minutes, sous Actualité, La Une, Équateur. Vous pouvez suivre les réponses à cet article grâce au RSS 2.0.

Les habitants de Mbandaka sont restés cachés dans leur maison. Magasin, boutique et marché n’ont pas ouvert.

La raison: les affrontements à l’arme lourde et légère dimanche entre les insurgés Enyele et les FARDC appuyées par la Monuc.

La population du chef -lieu de la province de l’Equateur a passé la nuit dernière sous des tirs nourris des insurgés Enyele et forces loyalistes. ces dernières ont repris le contrôle de l’aéroport.

Cependant des tirs sporadiques ont retenti cet avant midi au quartier Air-Congo, aux alentours de l’aéroport de Mbandaka et au niveau du camp Bokala à Mbandaka II.

Selon certaines sources, ce sont les militaires FARDC avec l’appui de la Monuc tentent de deloger les dernières positions tenues par les rebelles Enyele. ceux-ci seraient en débandade dans la forêt de Djombo, localité périphérique de la Ville.

Le Vice-Gouverneur de Province Vincent MOKAKO appelle la population au calme. Les quelques personnes qui tentent de sortir de leurs habitations, sont très vite dissuadés par les forces de l’ordre.

Les véhicules de la police nationale congolaise et de l’armée régulière patrouillent à travers les différents quartiers de la Ville. Le but est de se rendre compte de la situation et de rassurer la population.

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5 avr. 2010

Les FARDC ont repris le contrôle de l’aéroport de Mbandaka

publié sur Radio Okapi ce dimanche 04 avril 2010 il y a 4 heures, 38 minutes, sous Actualité, La Une, Équateur.

Des éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont repris dimanche dans la soirée l’aéroport de la ville de Mbandaka avec l’appui de la Monuc, après d’intenses combats avec les insurgés Enyele. Ces derniers ont assiégé l’aéroport ce dimanche matin.

Malgré cette reprise, la situation sécuritaire reste toujours préoccupante.

La situation sécuritaire est toujours préoccupante à travers la ville de Mbandaka malgré la reprise de l’aéroport par les éléments des FARDC avec l’appui de la Monuc.

Les insurgés Enyele ont assiègé l’aéroport après avoir récupéré armes et munitions abandonnées par quelques éléments des FARDC. Les insurgés se sont retranchés momentanément dans la forêt de Djombo, localité périphérique de la ville de Mbandaka.

Difficile pour l’instant de donner le bilan de ces affrontements à l’arme lourde qui ont eu lieu à l’aéroport entre les FARDC, appuyés par les Casques bleus de la Monuc, et les insurgés Enyele.

Toutes les dispositions sécuritaires sont prises pour le moment par les éléments des FARDC et de la Mission onusienne pour sécuriser l’aéroport. Les coups de feu se sont fait entendre jusque tard la nuit de dimanche. Selon certaines sources policières qui ont requis l’anonymat, quelques corps tant des insurgés Enyele, que des éléments de la police et des FARDC jonchent les rues de Mbandaka.

Un casque bleu tué

La mission onusienne reconnaît l’attaque de Mbandaka par les insurgés Enyele. Le porte-parole de la Monuc dit ne pas avoir un bilan exhaustif.

Cependant, Mandjobe Mounoubai confirme la mort d’un casque bleu : Il s’agit d’un homme, d’un soldat ghanéen qui était dans un véhicule de transport qui allait en renfort vers l’aéroport. Le véhicule a essuyé des tirs et un soldat qui se trouvait au-dessus de ce véhicule blindé a pris une balle et est décédé. Nous avons des éléments à l’aéroport de Mbandaka. Mais ces éléments sont commis à la garde du matériel des Nations unies qui se trouve à l’aéroport. La sécurité de l’aéroport est entre les mains des FARDC.

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Mbandaka: la fête pascale sous le coup des tirs nourris, l’aéroport sous le contrôle des Enyele

publié sur Radio Okapi ce dimanche 04 avril 2010 il y a 11 heures, 2 minutes, sous Actualité, La Une, Sécurité.

Des éléments armés identifiés comme des insurgés Enyele sont entrés ce dimanche à Mbandaka, dans la province de l’Equateur, et sont en train de tirer des coups de feu nourris, provoquant ainsi une panique générale dans la ville.

Aux dernières nouvelles, ils auraient pris possession de l’aéroport de la ville que les FARDC ont déserté. La situation est donc confuse ce dimanche de pâques au chef-lieu de l’Equateur.

Certaines sources affirment que les assaillants ont débarqué le matin au port Banika en tirant des coups de feu nourris. Ils seraient une centaine, d’après ces sources, et seraient armés de flèches et d’armes de guerre. Ils portent autour des bras des raphias.

Aussitôt débarqués, ils ont commencé à tirer des coups de feu et se sont dirigés vers la résidence du gouverneur de province. D’autres se sont dirigés vers l’aéroport où crépitaient des armes lourdes avant que ne tombe la nouvelle de sa prise par les insurgés.

Interrogé à partir de Kinshasa où il séjourne depuis une semaine environ, le gouverneur Baende a confirmé qu’il s’agit bel et bien des insurgés Enyele.

De son côté, la Monuc a déployé les casques bleus qui font la ronde de la ville pour s’enquérir de la situation.

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